Ceci est le premier billet de blog
réalisé entièrement au moyen
de l'ordinateur récemment installé.
Merci Christine!
Ce n'est pas vraiment une galère, et tout est plutôt plus rapide, mais combien d'errances - le champ de mes errances est étendu - et combien de capitaines (?) ont compris l'ampleur de ma peine en ce début de nuit presqu'océane?
"Let's drink on that", comme me le répétait sans cesse Alison quand c'était elle qui activait mes cytochromes. "Minou, n'exagère pas", me fait à présent Christine.
Je vous ai conté (il y a environ 16 mois ... d'affinage, forcément) comment j'avais renoué avec le Château d'Epiré. Cette cuvée-ci, la "Spéciale", s'inscrit dans mon souvenir de grands Savennières. Il n'est pas trop tôt pour la boire, le chenin dévoile pour le moment sa cire d'abeille et sa fleur d'acacias ... sans le dard ni les épines. Bien sûr, le vin est vif. Mais qui s'en plaindra? Il nous a accompagné (sans "s", lisez le reste de la phrase, ce n'est pas une erreur de grammaire) un plat de morue bien dessalée hier soir, et l'assiette de frometon de ce midi itou. J'ai oublié de vous dire que - parfois - je ne vide pas totalement une bouteille entamée, surtout quand il y en a eu plusieurs.
Nous avons reçu le frère de Christine, un Thierry aussi, et Jeannot, le frère de son épouse (à Thierry, pas à Christine) l'autre midi. C'est ce dernier qui restaure le toit de la bergerie à partir d'après-demain. Vous vous y retrouvez? Et le sylvaner du Zotzenberg de chez Gilg nous a fait l'apéritif (à présent, vous avez compris l'absence d'accord). Ce millésime 2008 était "entre les deux" dans le Bas-Rhin et le vin est parfait à boire à présent: du gras et un équilibre parfait entre un poil de résiduel (à peine) et sa vivacité. Héhé, j'aime ça.
Que ce soit la Cuvée Baglin ou bien leur moelleux normal, les 1989 et les 1990 de chez Vigneau-Chevreau que mes petits "Amis du Vin" et moi-même avions rentrés (avec "s") m'ont procuré beaucoup de plaisir. Oui mais ... j'ai déploré pas mal de bouchons abîmés (et vin foutu). Cette bouteille-ci revient à l'instant de la cave familiale au Bachten de Kupe et est splendide. L'or vermeil de la robe trahit déjà la parfaite évolution du nez et de la bouche. Un Vouvrillon comme les aime votre Léon le troublion. Qui a dit troufion, couillon, croupion ...?
Voilà donc une belle triplette pour finir pompette,
le groin sous la couette et sans vigueur dans la quéquette.
Qui est-ce que cela embête? Il faut envoyer Evin aux oubliettes.
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