Pour ceux qui connaissent
le calme et la tranquillité
de la grève à LF ...
La météo prévoyait des orages et de fortes pluies à partir de minuit. Christine m'a fait sécuriser notre garage à musique, qui avait été victime d'une mini-vague de 2-3 cm lors du déluge de l'automne. Elle a bien fait. Ce n'est donc pas perdu, mais les intempéries annoncées se font attendre.
Vers 9 h 30', nous avons été nous balader au front de mer et le Mull of La Franqui correspondait bien aux paroles de Polo:
"mist rollin' in from the sea". En plus, son désir a été assouvi; nous y étions.
A présent (pas loin de midi), les premiers grondements du tonnerre se font entendre. Nous retournerons à la mer dès que le temps aura grossi.
C'est la première fois que je découvre la plage dans cet état. Le banc de sable a disparu, laissant le poste de sauvetage fixe isolé au milieu de l'eau, lui qui n'est plus, comme avant le déluge, le poing de Bruges narguant la mer, (un peu) le faubourg de Bruges, perdu en mer, perdu en mer ... si cela vous rappelle quelque chose.
Le grau a rapidement cédé sous les coups de boutoir des flots poussés par la marinade et l'étang ne fait plus qu'un avec la Grande Bleue devenue grise. Les bois flottés commencent à s'échouer sur le dernier contrefort de la digue de mer et les premiers kiteurs - chevronnés, moniteurs en tête - sont en train de dérouler leurs filins et de sortir les voiles (de taille modérée). Il va y avoir des flips, des saltos et des flops. Pour les slips de ce soir, je leur souhaite autant de bois bandé (= Richeria grandis) à mettre dans leur 'ti punch et leur mojito que de bois flotté dans l'écume.
Curieusement, il fait doux: un bon 15°C au thermomètre accroché le long du tronc du pin devant la porte d'entrée. Et les rafales de vent marin ne sont pas froides du tout, forcément.
Dans les P.O., y compris la plaine du Roussillon, on s'attend à des précipitations importantes, ce qui ne fera pas de tort, et peut-être des averses de grêle.
Il va pleuvoir sur les vignes comme les pleurs d'un gros coeur
Quelle est donc cette moiteur qui pénètre mes yaks?
Bruit doux de la pluie avant le passage du tracteur
Par les chemins et les charretières, trempant nos anoraks
Pour un laboureur qui s’ennuie, Ô le chant de la pluie ! *
* Pardon, Polo (un autre cette fois)
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