Galette des rois,
gâteau de l'Epiphanie,
Pithiviers: à vous de choisir.
Christine s'est appropriée la pâte feuilletée que recommande d'élaborer M. Ducasse; vous savez, le chef qui vous vend 380 € son premier menu, sans viande ni poisson. Elle en a confectionné un kilo, secundum artem.
Ensuite, au lieu de la "bonne vieille" frangipane (mélange de crème d'amande avec de la crème pâtissière), elle a réalisé un appareil du même genre , mais à la noisette. Nous ne l'avons pas encore goûté. Je vous tiendrai au courant. Mais il faut avouer que l'aspect extérieur est engageant.
J'ai entendu ce matin le porte-parole frontiste* se dépêtrer laborieusement des contradictions entre la laïcité et le "texte de l'Islam". Pourquoi ne dit-il pas le "Quran "? Il n'a pas été meilleur sur le sujet de la république et de la Bible. Pour cette galette, je me moque bien de la signification qu'on veut lui donner.
Avec la télévision numérique, la mire a quasiment disparu et la myrrhe ne calme plus nos douleurs articulaires depuis longtemps. Pourtant, les vedettes du show-bizz s'y font encenser comme jamais et les présentateurs se sont créé un job en or. On note, ironiquement, que Job lui-même n'en avait pas beaucoup, par contre. Bon, ces histoires remontent au temps de Mathusalem et les querelles sont vieilles comme Hérode.
Cette pâtisserie fait partie de nos traditions, ainsi que la construction d'une crèche (un pessebre dans les P.O.). Il faut être complètement idiot pour s'en offusquer ou en faire un sujet de discorde nationale. De même, je croque volontiers dans les petits sujets en massepain ou bien les spéculoos à l'effigie de Saint-Nicolas. Et les desserts en grand nombre des Provençaux me plaisent aussi.
Douze ou treize, peu importe, je ne vous ferai pas une (s)cène.
* : ce type est l'actuel maire de Beaucaire et se rengorge d'avoir rendue institutionnelle la viande de porc au menu des cantines scolaires de sa ville, tous les lundis. Je
précise avec diligence (... Beaucaire) que supprimer totalement le porc sous prétexte que de nombreux écoliers (NB: de l'école publique) n'en consomment jamais, pour
des raisons religieuses, me paraîtrait déplacé aussi.
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