"Espèce de Bachibouzouk, de Belloubet,
de moule à gaufres, de Gérard Collomb, de Macropithèque ..."
Ils vont tous "se rendre compte sur place". Quitter Moulinsart pour aller au contact du peuple semble devenu un Leitmotiv pour la gent ministérielle. Ils doivent pourtant trouver que ça sent un peu, le peuple. Keuf sent le migrant, les islamistes sentent le renfermé de leur cellule, les matons sentent la grogne.
Et une fois qu'ils ont bien sentu, les voilà repartus, abandonnant moult promesses qui n'engagent que les moutons qui les gobent. Oh, ils ne repartent pas dans les embouteillages: là aussi, ça sent les gaz d'échappement et ces foutues microparticules pour les pauvres derrière leurs moteurs Diesel. Vous avez remarqué qu'on les place rarement à l'arrière, ces moteurs. Chez Porsche ou dans les belles Italiennes, là, oui, moteur arrière (ou central), mais pas chez le prolo. Nous, on respire bien toute la saleté qui vient du capot avant. Non, eux fendent la foule et les files derrière les girophares dans un 8 ou un 12 cylindres, bien propre, indice d'octane 98, jusqu'à l'hélico ou le jet moyen courrier, prêté par Dassault ou Besnier. Eh oui, "Il y a ceux qui réussissent et les autres, ceux qui ne sont rien", je cite votre président.
Quelques propositions en vrac: supprimer le Conseil d'état au moment où celui-ci va se pencher sur des révélations faites par un garde des sceaux en exercice à un de ses potes, parlementaire, poursuivi pour suspicion de fraude fiscale. Berlusconi, au sommet de sa "gloire" n'agissait pas autrement. Une autre? S'attaquer aux "fake news" à un moment où celle qui revient sur le tapis prêtait au prince des relations très proches avec une haute responsable de France Télévisions. Et ce serait à un juge de déterminer si ces news sont exactes ou fabriquées. Là, effectivement, votre président redevient gaulliste. Ah, contrôler l'ORTF, le rêve absolu, mieux encore que de rentrer comme majordome chez Rothschild, avec le beau petit gilet (spencer?) rayé ébène et or qui accompagne le poste. Et ce ne serait pas un contrat aidé, non un CDI bien blindé à l'abri d'une rupture de convention collective.
Bon, j'arrête là. Je dois téléphoner à George Ousman Weah.
Quand il aura nettoyé les écuries du Liberia (son premier travail),
on lui demandera de combattre le lion de l'Elysée,
d'enchaîner Collomb avant de présenter ses trois têtes à Jupé
et enfin de liquider l'hydre de Bercy.
Go, George, go go!
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