BTW, D.I.Y OIW

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mon titre est aussi ésotérique que

"OSS 117" *

 

 

 

 

 

 

 

 

*: By the way, "Do it Yourself" on its way

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Tonton" se servait d'une remise ressemblant à un palace de Sangatte comme atelier: il avait monté une structure en tringles métalliques et accroché dessus des plaques de zinc et de plastique ondulé; pas d'amiante. Steinbeck et surtout Naipaul ou Coetzee ont décrit des constructions similaires pour loger leurs personnages les plus typiques. A son tour, Pulitzer ou pas, Charlier fait le même récit.

 

Mais, mutatis mutandis, nous améliorerons l'hygiène, le rangement et la sécurité du lieu en utilisant une remise en bois fermée à la poussière, plus lumineuse et avec un point d'électricité aux normes. La première étape vient de nous être livrée sur un semi: une cabane en kit, de qualité, tandis que la stabilisation du sol (sur l'emplacement de la vieille remise) est en train, elle. Pour ceux qui lisent trop vite ou bien ne "percutent" pas, je répète l'opposition semi/train. Comme les auteurs du grand nord, je fais dans l'humour écologique pour le moment. En tout cas, j'ai levé un lièvre** ... warf, warf. 

 

Le chauffeur-livreur, originaire de l'Ain, très habile et sympathique, nous a livré - en même temps que la palette - quelques anecdotes, tout en sirotant l'expresso que nous lui avons préparé. Il semblerait que le gazage des chauffeurs pendant leurs périodes de repos, en introduisant l'orifice de l'atomiseur par une fente de la fenêtre ou les joints des portières, soit monnaie courante. On leur pique ainsi en toute quiétude une partie de la marchandise ou bien on arrive à leur siphonner le gasoil. Evidemment, on accuse surtout les "collègues" venus de l'est, ce que je crois volontiers. L'histoire ne dit pas si c'est aussi Bayer qui fournit les bonbonnes, comme à Birkenau, ou Weleda qui sponsorise, comme à Dachau! 

 

Amis du quatrième Reich installés à Leverkusen et disciples de Steiner, je vous salue bien bas! 

(Le chauffeur arrivait de Nantua, normal que je délivre, moi, une ... quenelle digne de Dieudonné.)

 

 

**: de Vatanen, bien sûr, et pas du tout de Saarinen comme je l'avais d'abord écrit, dans un accès de sénilité.

       La douce Alison (Bertranen, si je me souviens bien) a attiré mon attention sur cette confusion. Vatanen est

       également le patronyme d'un coureur de rallye automobile, tandis que Jarno Saarinen était un morpion

       motocycliste; vous savez, de ceux qui prennent mon cul pour une piste et puis dérapent dans les virages ...