MAINTENIR LE CAP EN SUIVANT LES ETOILES

Epuré mais moins rigide que du Philippe Starck. Cliché de ... moi, sous le soleil exactement (18 février 2018)
Epuré mais moins rigide que du Philippe Starck. Cliché de ... moi, sous le soleil exactement (18 février 2018)

 

 

 

 

 

 

 

Je vous l'avais dit, na! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'épisode des époux Klimenko n'a malheureusement pas duré, là-haut près du sémaphore, en dépit du talent culinaire du chef. Moi, cela me faisait mal au ventre de voir ce bâtiment, vide et donc sans âme, abandonné comme au milieu d'une friche, en pleine zone Natura 2000. Il faut que tous les ingrédients soient présents en même temps pour que ... la sauce prenne, dans un restaurant haut de gamme. Le bouquet (mal garni) était intervenu quand on avait vu des parcmètres installés devant la façade, signant le divorce avec l'administration de la municipalité et son maire.

 

Après quelques mois d'errance, un bruit insistant a couru: un repreneur était en route. Les finitions jamais réalisées à la façade ont été faites, l'éclairage de corniche a été embelli, les traces de rouille ont été effacées du béton, les poubelles apparentes ont été dissimulées, les mauvaises herbes arrachées ... Mieux, les ignobles coques en PVC qui servaient de fauteuils ont disparu du panorama.

 

Christine et moi avons poussé la double porte vitrée pour la première fois en novembre ou décembre 2016. La salle n'était pas comble mais nous, nous avons été comblés. On a refait l'expérience quatre autre fois, avec beaucoup de monde à toutes les tables, et après avoir été refoulés plusieurs fois par manque de place. Les autres convives qui nous ont tenu compagnie ont été emballés aussi. L'affaire était entendue, Erwan et Pamela Houssin devaient récupérer le macaron qu'ils avaient quitté à Avignon. Et Bibendum 2018 a vu juste: ils ont rendu son étoile à Jérôme Ryon (Carcassonne), qui n'aurait jamais dû la perdre, et ils l'ont donnée aux Houssin dans leur nouvel établissement, comme ils l'avaient conquise dans le précédent.

 

Dans la cité des papes et tout autour, nous livrions Christian Etienne et Serge Chenet, un peu plus loin papa Prévôt et sa charmante Sandra-Rose de fille; en plein Luberon, Eric Sapet et Madame Sammut (brièvement pour celle-ci) et enfin, sous le Pont du Gard, le fantastique sommelier du MOF Jérôme Nutile à Collas, patrie de la ... picholine, dit-on. Mais nous ne connaissions pas le Diapason. Oubli, erreur ... ? Je ne saurais dire.

 

Nous sommes très heureux à présent de ce voisinage gourmand. Voyez plutôt, avec Marc et Nathalie, c'est à pied (45 minutes sur les sentiers de la falaise) que nous avions rejoint notre table, affamés. Quel luxe! 

 

Bravo au chef et à sa pâtissière,

bon courage pour la saison qui vient

- cela ne désemplit pas -

et à bientôt, serviette sur les genoux!

 

 

 

 

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Comments: 2
  • #1

    Yves (Monday, 19 February 2018 19:14)

    Oh oui!
    À notre grand âge, on " en bave déjà"..!!!

  • #2

    Charlier Luc (Monday, 19 February 2018 19:54)

    Yves, dès que tu reviens, on y va à pied ensemble (ces dames abandonneront la voiture devant la porte pour le retour) et cela nous permettra de laisser sécher le "ziever", la salive!