SERAIS-JE PLUS UN SCEPTIQUE QU'UN MELOMANE?

 

 

 

J'écoute ce beau disque depuis 

une année environ.

 

 

 

 

 

 

Alison, violoncelliste dilettante à ses heures car c'est bien dans ses cordes de ne pas trop exposer ses cartes, son instrument s'accordant, comme chacun sait, en quintes, nous avait alertés sur FB au sujet du vol de l'instrument de Mme Gaillard au cours d'une agression au couteau, à Pantin.

 

Il s'agit d'un cello construit par le luthier Goffriller en 1737 à Udine et estimé à plus d'un million d'euros. C'est une banque qui en est propriétaire.

 

Deux jours pus tard, l'artiste a reçu un coup de téléphone lui indiquant que l'objet pouvait être récupéré dans une voiture en bas de chez elle, ainsi d'ailleurs que l'archet qui l'accompagnait.

 

Que faut-il faire de ce type de news? 

 

Tout croire en bloc. Les questions alors sont les suivantes: le voleur a-t-il pris conscience de "l'invendabilité" de l'objet de son agression (prix énorme, notoriété universelle)? Une "rançon" a-t-elle été versée en catimini? A-t-il branché un micro contre le chevalet ou sur l'âme et a-t-il été effrayé par un effet Larsen émis par son larcin? 

 

Ne rien croire du tout. La banque s'est fait de la pub à bon compte, ou bien la soliste elle-même s'est fait mousser.

 

S'interroger sur soi-même. Pourquoi m'est-il impossible, à la soixantaine, de croire une information somme toute anodine? Car la presse ment, désinforme, camoufle presque tout. La profession de journaliste, dans sa large majorité, renferme à présent des gens petits, peu cultivés, avides de petits gains et prêts à tout pour les obtenir. Ne rien croire de ce que vous lisez ou entendez sur les canaux officiels, ni bien sûr sur le net, qui en devient une variante, semble la seule attitude raisonnable. Le "tous pourris" se justifie même si je le déplore.

 

J'espère que cette excellente interprète pourra rapidement oublier tout cela.

Moi, je ne veux m'intéresser qu'à son talent, réel.