DANS LES ÎLES

 

 

 

 

 

 

Quelques jours de silence bloguien ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(...) vous auront sans doute fait suspecter une absence passagère de ma part. Bien vu.

 

On m'a prêté un atelier à ciel ouvert, du genre, vous savez, dont on revient des petites fleurs à la main, quand on a déchiré sa chemise, comme dit le chanteur-poète. L'équipe des maçons termine sa mission à la bergerie et va bientôt pouvoir commencer à isoler l'ancien garage et modifier son ouverture. il me faudra alors vider les lieux pour quelques jours.

 

J'en ai donc profité, le week-end dernier, pour réaliser quelques menus travaux de bricolage. Etabli pliant, scie sur table, ponceuse, on a tout mis sur le pont du vaisseau démersal qui continue son cabotage le long de la côte calcaire. 

 

Evidemment, l'inspection du travail (fini) déplorera l'absence de système d'aération, le non-affichage du règlement d'ordre intérieur, et le refus de porter gants, lunettes de protection et autres avancées syndicales significatives. Vous avez sans doute remarqué que ceux qui fabriquent les règlements ne sont jamais ceux qui doivent s'y conformer. Même la minerve, qui me soulage pourtant efficacement lors des douleurs arthrosiques, je ne la porte pas quand il fait fort chaud. Entre deux maux ... il faut parfois manger du Brie.

 

J'ai connu trois ateliers de mécanique moto à Bruxelles: chez le père et puis le fils Van Heel, du côté du Parc Josaphat puis de la rue des Tongres, chez Berthelot (à Schaerbeek, si je me souviens bien) et chez Carlier à deux doigts de la brasserie Cantillon (pratique). Je préfère l'atelier bricolo intertropical que le ciel audois a mis à ma disposition, dans son île de verdure. Le soleil qui luit dissimule le cambouis et l'acier des outils qui scintille devant la cambuse me réjouit l'esprit.

 

Nous en avons besoin

autant que de vitamine D emportée par le vent,

mauvais évidemment.