On se le pèle.
Je suis toutefois "allé au pain" ce matin, et de fort bonne heure. Plutôt que de prendre en photo ma "ZNIEFF" dans son entièreté, comme à l'accoutumée, j'ai préféré mettre au point sur le Canigou qui surveille le pays catalan pendant que Carles Puigdemont prend ses vacances dans le bungalow de la NV-A.
Ce matin, le thermomètre sur le vieux pin indiquait 4° sous zéro, température inhabituelle pour nous. Il devrait s'appeler un "cryomètre", par ce temps-là. Pas un pet de vent, ni dehors ni dans la cabine de la kangoo. Et pas un pet dans mon training non plus. Car, en effet, je me prépare à ma nouvelle vie de SDF en portant, les jours où le courage ne m'habite pas top, un pantalon de "training" (survêtement en français). Je vous rassure, c'est un modèle ancien, que j'ai importé du temps de ma vie belge, et pas un "item" aux couleurs de l'OM. Je n'en ai pas le goût, et surtout pas les moyens. J'en profite pour saluer tous les "Grands Frères" de l'arc méditerranéen.
Nous sortons d'un syndrome grippal tous les deux, importé lui par notre ami Dilaver qui l'a généreusement partagé avec nous - la légendaire hospitalité turque - et il n'y a pas urgence à aller tailler la vigne par ce temps. Nous avons cependant du mal à nous réchauffer. J'ai donc remis au goût du jour une vieille recette de ma grand-mère, que j'ai importée également; le cocktail, pas les cendres de Bobonne. Il s'agit d'une variante du "Porto Flip", un peu moins alcoolisée (pas de rhum ni de cognac) et plus moussante. Nous l'appellerons un Porto Flup (ke). J'ai utilisé le fond du Gould Campbell 1980, un oeuf et demi (c-à-d un oeuf entier plus un blanc qui restait), du sucre brun et une bonne râpée de muscade. Shake, baby shake.
Ah, je me sens déjà mieux!
Write a comment