Un horizon tout neuf
Maillol entra dans mon esprit dès l'instant où le chanteur mystificateur mythomane nous rappela que ses créations se gelaient le cul dans le jardin des Tuileries. J'ai toujours été sensible à la détresse des fesses froides, jusqu'à leur porter secours.
Arrivé en Roussillon, j'ai appris à discerner les autres coins du département des Pyrénées orientales et notamment la côte rocheuse et vermeille (léger distinguo). Ainsi, Aristide Bonaventure Jean Maillol était banyulenque et le musée qui lui est consacré dans l'arrière-pays de cette ville vaut réellement une visite.
Mes recherches personnelles ont permis d'aller plus loin.
Un mois avant le 1er avril, je suis en mesure d'établir avec certitude, basant ma quête sur une méthodologie scientifique rigoureuse, qu'il a bénéficié, au même titre que Van Looy dont je vous parlais précédemment, de l'aide de l'école de Tervuren. L'influence, non pas des peintres abstraits dont il aurait plutôt été le précurseur, mais bien du bintjisme sur son oeuvre fut indéniable.
Maillol possédait une main très sûre, la pat(a)te d'un maître, surtout quand il avait la frite.
Rodin et Mirbeau en ont attesté.
C'est avec fierté que j'apporte mon tout petit grain de sel à l'édifice culturel européen.
Pour moi, un peu de sauce samouraï, s'il vous plaît ...
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