L'été dernier, mon blog vous présentait
mes premières approches
d'un grand musicien autrichien, ICI.
Depuis quelques jours, problèmes musculaires (d'origine X) aidant, j'ai pris une dose importante d'audiophilie mélomane (-niaque?). Voyez plutôt: quatrième symphonie de Shostakovitch (bien peuplée), neuvième du même et surtout, cette galette-ci, avec l'Hispano-israélo-palestino-argentin à la baguette.
La pochette précise qu'il s'agit de la version "originale", celle fixée par Haas en 1939. On sait que, suivant les versions et les chefs, cette longue symphonie prend de 75 à 85 minutes pour son exécution. Ce fut 77 pour celle-ci, dont la prise date de 2014.
Le nombre de musiciens est considérable, même les bois étant souvent triplés et les cuivres se bousculant.
Ma mère n'apprécie guère Brückner, qu'elle trouve décousu (?). Mais elle m'a incité à filer* à la huitième, alors que je n'avais digéré jusqu'alors que les trois premières. Bon Dieu, qu'il en fait du bruit, ce ménestrel de Dieu. Même Sibélius et Mahler passent pour de calmes troubadours à côté de lui. En toute franchise ... je lui trouve quelque chose mais je devrai m'accrocher, alors qu'avec Shosta, même les passages les plus emportés récoltent d'emblée mon adhésion.
Allez, à la coda.
*: décousu - filer. Drôle, non?
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