Je vous ai expliqué ICI comment
Jonathan et moi (surtout lui),
avons terminé les joints,
en joignant le dram à la truelle,
"ebriositate manuque" en quelque sorte
.
Ma bouteille d'Ardbeg millésimé 1990 a perdu toute son âme en terminant ... vide: grande distinction de l'arôme pourtant très expressif de la tourbe, bel élevage de l'eau-de-vie; un régal.
Il faisait plus que nuit noire (23 heures) quand la capsule de Big Peat a cédé. Je n'avais pas remarqué alors combien l'eau-de-vie était trouble (pas de filtration à froid). Par contre, le premier nez de banane (dérivés isoamylés) et l'impression d'alcool sautent au nez (46 vol %); très peu d'élevage pour ce small batch provenant d'un assemblage de fûts d'Ardbeg, de Bowmore et de Caol Ila (tous parmi mes préférés) et, paraît-il, de Port Ellen également.
Pourtant, cette distillerie-ci a cessé ses activités de chauffe en 1983, ne conservant que ses fonctions de plancher de maltage. Rachetée par le groupe Diageo, on annonce qu'elle pourrait recommencer à bouillir en 2020.
J'avais moi-même acquis auprès de la Malt Whisky Society plusieurs bouteilles d'un âge respectable qui étaient sensationnelles.
Big Peat est très marqué par la tourbe, et même par le type "Islay malt", mais bénéficierait grandement d'une dizaine d'années d'élevage attentif. Il perdrait son caractère chaud et brutal. Néanmoins, pour les amateurs de ces élixirs de grande expressivité, comme moi, voilà un "cordial" qui tient chaud au coeur.
Slainte.
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