Distinction, récupération,
réputation, délectation ...
Cette illustration met en scène le chef de la Barbacane, Jérôme Riom, à qui Michelin avait retiré à la surprise, voire l'indignation de tous les habitués des lieux, l'étoile qu'il détenait pourtant depuis si longtemps, . En fait, les propriétaires de l'Hôtel de la Cité sont en train de développer d'autres adresses haut de gamme, et M. Riom allait régulièrement former l'encadrement de ces restaurants. Cela a déplu à Bibendum, qui n'hésite pourtant pas à multi-étoiler dans des adresses différentes Ducasse, Gagnaire, Savoy, Pic etc ... sous prétexte que c'est leur "lieutenant" qui officie à temps plein dans ces succursales. Comme si les cuisines de la Barbacane ne disposaient pas d'un second tout-à-fait compétent. Et leur pâtissier est une pointure aussi.
Heureusement, l'étoile a été rendue dans l'édition de février 2018. Il leur sera beaucoup pardonné suite à cette récupération.
Mon illustration dévoile aussi le visage de mon ami Yves, le Yves de ce blog.
Il a été de nombreuses années durant ... l'étoile des maladies des voyageurs de Belgique et une figure de proue dans les campagnes de vaccination. Interniste et spécialiste en maladies infectieuses, il animait la "Travel Clinics" de l'Hôpital Universitaire Saint-Pierre à BXL, bras droit du Prof. Clumeck d'abord, et puis aussi homme de confiance du Prof. Dewit, après que ce dernier eût pris la succession. Pour les vaccins tous azimuts, je ne partage pas entièrement ses vues. Pour le reste, ce petit monde boit du Coume Majou, avec ... délectation
Yves a bénéficié de la promotion qui l'enchante le plus dans toute sa carrière: il a pris sa retraite (la "pension" en Belgique). Il parcourt le monde en touriste, plutôt que de sillonner les cinq continents pour aller donner des cours et des séminaires comme il le faisait auparavant. Shéhérazade l'accueille à présent mieux que GSKazade et Tachkent lui est plus chaleureuse qu'Elberfeld ou Leverkuchkent. Pour tout dire, même à Bakou il boit du Majou. Quand d'aventure on lui passe de la mauvaise vodka russe de contrebande, il réplique: "Assez ri!".
Moi, ma seule promotion a été de déclarer tous mes vins en marge des appellations depuis 3-4 ans et de les maintenir à des niveaux de sulfite aussi bas que possible(s): souvent zéro de SO2 libre comme de total.
Mon pauvre oenologue blanchit prématurément, lui.
Mais revenons à nos moutons, qui ne sont de nos soucis pas le cadet ... (on rit).
Baptiste Ross-Bonneau, que nous avons connu stagiaire de Georges Gracia, puis jeune sommelier, et maintenant pilier de la sommellerie occitane, vient de remporter le 4ème Challenge de sommellerie patronné par .... (chut, je ne prononce pas ce vilain mot). Il succède à Jérémy Cadière et Gabriel Angermaier, brûlant ainsi l'esprit, étranglant la vie et transformant l'Enfer en espoir pour ses dauphins, Dimitri Nollin et Jenny Tibola.
Bravo Baptiste!
PS: le sponsor du Challenge n'est autre qu l'usine à gaz appelée "Sud de France", une création de feu Georges Frêche avec laquelle je n'ai que peu d'affinités.
Mais ceci n'enlève rien au mérite des lauréats du concours.
Write a comment