ALORS LA, J'AI TOUT COMPRIS

Enregistrements de 1991-92, à Münich
Enregistrements de 1991-92, à Münich

 

 

 

 

Dans le vif du sujet

 

 

 

 

 

 

 

Le coffret édité l'an dernier consacre 18 cd's à Bruckner, en tout ou en partie. 

Les symphonies 3 et 4, je les avais déjà pas mal écoutées: tout d'abord sur des vinyls, il y a très longtemps, qui faisaient partie d'une collection de Deutsche Grammophon sur les grands symphonistes à laquelle j'étais abonné, et puis, plus récemment, dans le coffret consacré aux versions de Daniel Barenboim. 

 

La troisième, qui fut revue de nombreuses fois jusqu'à sa version finale et dont l'édition présentée ici est celle de Nowak (1959). est dédiée à Richard Wagner. On l'appelle, pour cette raison, parfois la "Wagner-Sinfonie". Son éxécution ne donna pas lieu à un enthousiasme grandiose, complexant encore plus le compositeur, qui possédait une nature compliquée.

Moi, elle me plaît beaucoup avec ses aspects tonitruants et ses grandes envolées lyriques.

 

La quatrième, longue de plus d'une heure - qui passe comme un éclair - fut baptisée "Romantique" par son auteur et reçut un accueil enthousiaste d'emblée. Mais ceci ne suffit pas non plus à rassurer le reclus de Sankt-Florian. 

Je la trouve enthousiasmante, très enlevée et vive. En outre, quelle inventivité!

 

Les biographies "neutres" d'Anton Bruckner le décrivent comme un catholique fervent, excessif même, coincé dans son monastère jusqu'à un âge avancé. En fait, il semble bien que cette chape l'ait très tôt fait craindre la présence des femmes et développer un goût morbide pour les cadavres (y compris celui de sa propre mère). Devenu vieillard, il aurait montré une attitude très "intéressée" par les fort jeunes filles.

 

Ce n'est pas le sujet de ce blog, mais le nombre de grands musiciens très déphasés par rapport au siècle est impressionnant: ne nommons que Mozart et Bowie pour soutenir notre propos. 

 

La musique adoucit les moeurs ... à voir! 

 

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