Demain, on met les voiles!
Je quitterai LF de bonne heure pour aller terminer la plus grosse corvée de la saison de taille à Alt de Coume Majou.
Il nous reste environ 30 ares - les plus costauds car sur la partie la plus "humide" et à l'ombre de toute la parcelle - de syrah à finir, José et moi. C'est chaque année pareil: nous les gardons pour la fin, tel le bon vin provenant de l'eau du Christ à Cana. Mais personne ne me passe du "Seigneur" pour autant.
Les sarments y sont longs, très longs, et enchevêtrés, d'autant que les sangliers font d'ordinaire une razzia juste avant la vendange, emmêlant tout. Il s'agit d'avoir de bons bras et les épaules solides, car c'est plus de la lutte libre que de la taille. Ma nuque donnera le ton!
Hier, nous avons loupé l'allocution de Monsieur le maire qui donnait le "top départ" à la semaine du Mondial du Vent. Mais nous avons fait le tour du paddock, où une foule bigarrée jetait un coup d'oeil sur le matériel technique exposé et les belles petites gueules des compétiteurs venus des quatre coins du monde pour disputer cette manche languedocienne de leurs championnats respectifs (wind- et kitesurf). Il semblerait que ces messieurs assurent bien le soir aussi. Il existe également des compétitions pour les filles mais, bizarrement, je n'ai pas repéré de statues du style "Alerte à Malibu" parmi la foule.
La sono du P.A. est de grande qualité et je me suis écroulé de rire en entendant l'accent des représentants de Hawai, une vraie caricature, mais aussi des spicaires frenchies. Il faudrait un prompteur inversé permettant de lire le texte de ce qu'ils disent pour en comprendre le sens. On trouvera bien un nostalgique de Fillon ou de Mme Lepen pour venir exiger que seul le français soit utilisé.
Sur la langue de sable qui sépare la petite lagune le long du rivage de la mer proprement dite, toute une série de bâtiments ont été installés, avec de beaux oriflammes multicolores. Sur la digue de mer, les pavillons officiels et les stands de vente ou de restauration ont pris toute la place, y compris un gigantesque chapiteau pour les ... ostéopathes, qui sont plus de vingt. Je suppose que ça craque, manipule, masse, tapote ... à tout bout de champ.
Et puis, des attractions foraines ont envahi la grève, comme cette magnifique unité au château arrière si développé. Je pense que Roman, qui rend visite à Christine demain, va aller faire connaissance avec les pirates.
Il faudra que je lui apprenne les chansons de feu Tonton:
"Vive les artilleurs, ma mère, vive les artilleurs ..." pour commencer
et puis "Les Filles de la Rochelle".
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