PHOTO-SOUVENIR SORTIE TOUT DROIT DU CARNET A SPIRALES

Pas triste, celle-là
Pas triste, celle-là

 

 

 

 

 

 

 

Le seul à être réellement chenu, 

c'était le Dr André Parcé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je ne me souviens plus de la date exacte de cette photo; elle se situe sans doute au milieu des années '90.

 

L'industrie pharmaceutique - qui m'employait comme consultant scientifique mais me demandait aussi à l'occasion de verser dans la partie "public relations" lorsque mon introduction dans le milieu du vin pouvait servir à quelque chose - disposait de moyens inconnus à présent pour organiser des sorties satellites à l'occasion de tel ou tel événement plus médical.

 

Mon ami Xavier nous a laissés il y a un plus de deux ans. Il trône tout en haut du cliché et avait été le MC de cet "event-ci". J'ai bouffé plein de cornichons en souvenir de lui il y a quelques jours, mais je n'avais pas le coeur à écrire, et l'acidité du condiment n'en était pas la cause. 

 

Vous m'apercevez (veston "Prince de Galles" ou approchant et cravate en tartan) très discret à sa droite sur la photo. Oui, j'avais les cheveux châtain foncé.

 

Nous recevions des cardiologues belges (en grand nombre), dans le cadre d'activités concernant les "patches" anti-angoreux, forts à la mode en ce temps-là. Et nous avions conviés trois docteurs en médecine (humaine ou vétérinaire) qui dirigeaient un domaine viticole de pointe pour animer la soirée et présenter leurs vins.

 

Tout-a-fait à gauche en bas, c'était Bernard Nicolas (ne pas confondre avec Bertrand, l'actuel) que j'avais rencontré plusieurs fois dans le Libournais: soit dans son cabinet de pneumologue, à l'étage de la clinique de Libourne, endroit d'où il voyait ses vignes de La Conseillantesoit au domaine-même, à l'époque une bâtisse relativement modeste mais qui avait été, in illo tempore, la première propriété à s'équiper d'inoxydable de son appellation. 

 

Au milieu, la stature importante (badge sur la poche de poitrine) de Willy Opitz, qui occupait en Autriche la même fonction que mon frère en Belgique au sein d'une grosse boîte spécialisée dans le pet food. Lui aussi, je lui avais rendu visite sur ses terres sablonneuses du Neusiedlersee, au pied des cigognes. Magnifiques vins blancs moelleux, entre autres.

 

Et enfin, le pittoresque André Parcé, qui m'a appris tant de choses sur le vin, m'a emmené tant de fois chez l'un ou l'autre chef de ses amis, et m'avait même convié à un chapitre de l'Académie du Vin à la Place de la Madeleine que je n'oublierai pas de sitôt. J'y servis de "bouche-trou" consentant et je vous raconterai cela un jour. J'y ai été témoin du dodelinement de tête de MB (éméché) sur l'épaule d'un des frères Perrin, de la péroraison longuette de Georges Puisais et même de l'arrivée en salle, sur le coup du dessert, d'un Alain Senderens désinhibé lançant des blagues plutôt grivoises qui choquèrent Jancis Robinson. Moi, le snotneus de l'assemblée, je suis tombé de haut. Par contre, tous les vins dégustés lors de l'excellent repas ... auraient pu sortir de ma cave personnelle, mais peut-être pas dans le même millésime. 

 

Continuons notre tournée des personnalités: entre MM. Nicolas et Opitz, c'est Philippe Stuyck, mon ex-rédac'chef bien-aimé (In Vino Veritas), et à l'extérieur du Dr Parcé, c'est Patrick Farcy, un traiteur en vue du quartier de la forêt de Soignes, qui officiait ce jour-là. 

 

Devant la colonne jaune, c'est Frankie Baert qui avait fondé DIVO Belgique et représentait le Domaine du Mas Blanc (entre autres). Et à côté de lui, j'ai hésité un moment avec Xavier Faber car ils se ressemblaient un peu, ce n'est nul autre que mon pote d'alors, la star mondiale du chocolat, Pierre Marcolini (et son petit diastème à la mâchoire supérieure). Nous nous sommes un peu perdus de vue, malheureusement pour la notoriété de mon Maury! Par contre, je le croque encore toujours avec autant de plaisir. Dieu que c'est bon! 

 

Il reste qui? Eh bien, Sebastian Kellner, "le Fou du Vin", entre Pierre et le Xav'.

 

 

Tels les amoureux des bancs publics de Brassens,

" Ils s'apercevront, émus, 
Qu'c'est au hasard des rues, 
Sur un d'ces fameux bancs, 
Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour... ".

Ce n'est pas évident de jouer au vigneron pour de vrai.

 

 

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