On va parler un peu des causses.
Cela fait de l'effet.
Je vous parle souvent des "causses". Il s'agit d'un plateau calcaire sculpté par l'érosion. On distingue ceux du Quercy (à Cahors ou Rocamadour p.e.) et "les Grands Causses", érigés en parc naturel.
Nous commencerons par ces derniers. Ils sont au nombre de sept, pour les plus importants: le Causse Comtal et le Causse de Séverac, pour le Rouergue, le Causse Rouge au N-O de Millau , le Causse du Larzac (en Soixante-huitarderie), le Causse de Sauveterre, le Causse Méjean (= du milieu) et celui qui nous occupera aujourd'hui: le Causse Noir. Cette grande zone géographique est délimitée par la frange des Cévennes à l'est (vers le Gard et l'Ardèche), par la Margeride et l'Aubrac sur sa façade nord, par le Lévézou et la région de Ste Affrique (et Roquefort) à sa partie occidentale, et enfin par la ligne Bédarieux - Le Vigan vers le sud.
L'illustration vous montre l'archétype d'un causse.
Notre causse était "noir" (negre) du temps où les résineux le recouvraient presque entièrement de leurs aiguilles vert sombre, avant que l'industrie humaine ne commençât son déboisage progressif. En effet, des occupants essentiellement nomades du Paléolithique, d'abord chasseurs, on est passé progressivement à des fixations de peuples de cultivateurs et de bergers, domestiquant la poterie et le travail des métaux. Au moment de la conquête romaine, l'habitat était encore toujours constitué essentiellement de cabanes en bois.
Ce causse s'articule autour de Meyrueis, allant jusqu'à Millau à l'ouest, la Jonte au nord, La Dourbie au sud et les Cévennes sur le côté oriental. On y admire les graminées, des orchidées, le buis et le genévrier, sous le vol de nombreux vautours fauves. Plus domestique, la brebis (de race Lacaune) permet d'élaborer des fromages bleus et c'est la cerise qui sert de ... cerise sur le gâteau.
On y pratique essentiellement la randonnée pédestre et ... la gastronomie.
Un bonheur.
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