Mon cybersilence prolongé
a signé une absence de 10 jours.
Je suis rarement rentré au bercail aussi fatigué, mais ravi de mon séjour en Belgique. Depuis hier, je rédige avec délectation les chroniques qui vous narrent tout cela. Pourtant, et c'est chaque fois pareil, mon tube digestif me cause souci. Je souffre d'inappétence - mais cuisine cependant pour les autres - et des nausées tenaces me minent, légèrement soulagées par des sucreries (!) et du bicarbonate en prises régulières.
Je fais des siestes de 2 heures, empile des nuits de 9 heures et ne parviens pas à me remettre sérieusement à un travail plus physique (menuiserie par exemple). J'incrimine partiellement l'eau d'ici, alors que je bois exclusivement de l'eau en bouteille, et espère qu'elle ne m'enverra pas ... dans l'au-delà.
En fait, la date de mon escapade a été déterminée par mon fils Loïc, qui a organisé à l'intention de sa mère une fête-surprise pour célébrer les soixante ans de celle-ci. Ma venue, en compagnie de Thierry, derniers arrivés parmi les invités, caught her unexpected. La photo immortalise dans le pixel trois docteurs n'ayant jamais rédigé de thèse. En France, un simulacre est exigé des médecins. En Belgique, ce n'est qu'au niveau du PhD que celle-ci intervient et les vétérinaires suivent la même règle. Pour ceux qui se destinent aux animaux de compagnie, c'est bien sûr la règle de Saint Roch qui prévaut. Pour les vétérinaires ruraux, c'est celle de Saint Antoine. Pour ceux qui préfèrent l'expertise des denrées alimentaires et se ceignent d'un manteau protecteur, c'est évidemment celle de Saint Martin. Enfin, ceux qui embrassent une carrière de fonctionnaire et ouvrent dès lors souvent le parapluie, ils obéissent à ... Saint Médard, même quarante jours plus tard!
Merci Patou de m'offrir le gîte avec tant de gentillesse, et d'obscurité.
Bon anniversaire.
Et bonne fin de traitement à Denis.
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