IL SE REMPLUME

Anderlecht, 24 mai 2018
Anderlecht, 24 mai 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Désolé pour la pub pétrolière 

en arrière-plan.

Je ne l'avais pas vue et 

je ne dispose pas de Photoshop.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ma brute de frère chéri a passé un mois d'avril et de mai 2017 dans le coma, presque continuellement. Le reste de l'année a vu son problème de tuyauterie céphalo-rachidienne, car il ne s'agit "que" de ça, prendre le chemin de la réparation. Et 2018 consacre la reprise des connexions neuro-anatomiques normales. D'accord, il y a encore du taf.

 

Je suis allé le chercher chez lui, où règne un contentieux épineux à mon sujet, trois fois lors de mon récent voyage au pays. Vous l'avez vu avec son amie de 40 ans, à qui il m'avait d'ailleurs présenté, et avec son vénéré instit. de primaire, ami de 50 ans. Là, nous sortons d'un restaurant new look de la périphérie de Bruxelles.

 

Le Cinq, il devait originellement y fêter ses 60 ans (un peu, la progression de mon récit, quelle classe!) avec Patricia. Mais il avait oublié ce repas, oublié pourquoi et oublié de réserver! Cette fois, à mon arrivée sur notre lieu de rendez-vous, il n'était pas là. Il avait oublié l'endroit, mais pas le reste et un coup de GSM plus tard, nous étions en route ensemble vers cette table. Vous voyez que ses progrès son rapides!

(Moi, j'avais bien fait la réservation ...)

 

Hat sehr gut geschmeckt, übrigens.

 

Mon frère ne ferme plus totalement les boutons de sa chemise, ce qui me rassure sur son appétit et sur la valeur nutritive des mets qu'on lui propose. Chez moi, cela fait longtemps que cet état perdure. Vous connaissez l'histoire de l'hosto et de la charité. Par contre, son froc est plus chicos que le mien. 

 

Un petit trio de ris-de-veau meunière et puis de gougeonettes de limande plus loin, les fraises du dessert sont englouties, à notre satisfaction commune. La faculté et ses anti-épileptiques lui interdisent provisoirement l'alcool. Moi, je me suis rabattu sur une demie de Chablis, correcte sans plus. J'ai déjà eu l'occasion d'expliquer mon opinion très mitigée sur la production de "La Chablisienne", la grosse machine de l'Yonne. Son agent commercial en région bruxelloise semble bien introduit car on rencontre ses vins partout. Je prie messieurs les restaurateurs de reconsidérer leur choix (Droin, Vocoret, Dauvissat, Brocard, Moreau, ou même Laroche avec l'avantage de ses screwcaps en prime). Pourtant, un notaire établi au Pays Basque, au moins pour sa retraite, était client fidèle chez nous et nous l'avons même convié Aux Quatre Chemins (lieu-dit) d'Estagel pour la grillade à la vigne. Et son fils, oenologue, était un des conseils de cette structure. Je devrais donc être plus conciliant.

"Eh bien non, na: pas beau l'avion."

 

J'ai éprouvé beaucoup de plaisir à me mettre à table en face de Thierry

et espère renouveler ceci souvent dans les mois qui viennent.

 

 

 

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