A la fin d'une journée jusque là très faste
En quelques RV, nous avions vu les sommeliers de l'Hostellerie de Castellas à l'époque de sa splendeur, de chez Alexandre à Garons, du joli restaurant de Christian Etienne à Avignon, ainsi que le MOF Serge Chenet à Pujaut.
Nous étions logés en chambre d'hôtes à Bellegarde et avons mis pas mal de temps à regagner le centre de Nîmes, alors en pleine Feria. La préfecture gardoise est toujours compliquée d'accès, d'ailleurs.
Nous arrivons au restaurant repéré par Christine, à l'heure dite (18 h): personne. Un coup de portable plus tard, le "chef" débarque, ensommeillé et en charentaises. Il nous ouvre la porte d'entrée et explique que madame ne va pas tarder (18 h 15', service à suivre!). Effectivement, un autre personnage des Deschiens fait son apparition, clopin-clopant.
Notre rosé ne déclenche pas l'enthousiasme. Beaucoup le trouvent bon, pourtant.
Au tour de l'Eglise de Coume Majou, alors référencé chez les jumeaux Pourcel qui étaient encore étoilés et le servaient sur la formule du midi. Les restaurateurs se regardent et on nous sort: "Ma foi, si certains aiment ça".
Le nez de Christine passe par toutes les couleurs; moi, je me marre doucement.
"Bon, et bien voilà, je suppose que je ne dois pas vous donner les prix" arrive-t-elle à articuler.
Je connaissais la couleuvre de Montpellier,
il doit bien y en avoir une à avaler à Nîmes également.
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