Je ne suis ni un dindon digne, ni un digne dindon
mais, comme Obélix qui veut savoir
si les Bretons ont vu son chien petit,
je vous présente à nouveau Majou 2015.
Depuis quelques semaines, nous "tournons" en clientèle les jours où les travaux à la bergerie tolèrent notre absence passagère. Et nous incluons à nos dégustations des vins "jeunes": l'Eglise 2011, Majou 2015 et TC 2016.
Aujourd'hui encore, nous sommes allés du côté du quartier des Carmes d'abord, à Toulouse, puis au contraire de l'autre côté du Capitole, près de la Basilique Saint-Sernin, qui semble être le plus grand édifice de style roman en Europe. Il faisait magnifique sur la Ville Rose et le sandwich libanais qui nous a sustentés a permis , par sa frugalité, de ne pas s'endormir sur le chemin du retour, capote relevée, entre Lacroix-Falgarde et Montgiscard, avant de monter sur l'A 61. Nous avons découvert deux endroits sympathiques mais chut, plus tard.
En Lozère aussi, et encore dans le sud Rouergue, nous avons montré notre bébé-grenache.
Où en est-il?
La robe est d'un rouge très foncé, presque noir. Le nez rappelle l'olive noire et la fève de moka torréfiée , avec de la cerise par-dessus. En bouche: une attaque vive et presque fluide, beaucoup de fraîcheur et puis, quand même, une petite austérité tannique. La mise date de moins d'un an. Mais voilà un Majou précoce, s'il en est.
Suivant l'endroit, nous le faisons suivre soit par Majou 2007, soit par Majou 2008, soit enfin par Majou 2009. Les trois "fonctionnent" très bien. Il faut dire, pour continuer la saga, que la grêle de 2010 n'a pas permis d'élaborer de cuvée Majou du tout. Quant à 2011 et 2012, assez voisins dans l'esprit, je les trouve trop fermés pour la restauration pour l'instant. Il n'y a pas eu de 2013 et j'avais "absolument besoin" de cuvée l'Eglise en 2014, malgré les ravages du mildiou chez moi, ce qui fait que j'ai "down-graded" (déclassé, dans le language des transports aériens) mes raisins et fait l'impasse sur Majou.
Le William de ce blog, grand-père à nouveau en 2015,
me confirme que Majou 2015 se boit déjà très bien: tant mieux.
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