(MEN)SONGE D'UNE NUIT D'ETE

Ce soir, vers 20 heures, sans aucun bruit ...
Ce soir, vers 20 heures, sans aucun bruit ...

 

 

 

 

 

 

Voici (mon) impression (du)

soleil couchant ...

 

 

 

 

 

 

 

 

Le week-end fut fertile en tout.

 

Il y a d'abord eu la Fête de la musique, parfaite: il ne s'est rien passé à LF.

Par contre, le vendredi en fin d'après-midi, un petit orchestre pas maladroit a fait retentir des notes de blues, de rock & roll et même de rock des seventies dans un jardin du voisinage. Le blues, c'est chiant au bout de quelque temps. Et puis, "Smoke on the Water", c'est chiant aussi à la quatrième exécution, d'abord pendant le dîner sur la terrasse, puis au crépuscule et enfin au moment de se mettre au lit. Cela se passait sûrement sur le terrain de la colo derrière chez nous; d'accord, j'y vais. La responsable vient à ma rencontre alors que je pénètre dans la propriété. Pas un chat, pas un bruit.

- "Non, me dit-elle, c'est le voisin, celui qui a monté une pétition contre nous, et je n'ose pas y aller mais ça hurle vraiment fort".

 

Léon y va: une vingtaine de personne, très alcoolisées, fêtent un anniversaire. On parlemente, le propriétaire, arrogant et désagréable, me fait: "Ah, c'est vous le type qui fait du vin. Là, vous vous manifestez, mais pour signer notre pétition contre le bruit de la colonie, on n'a pas pu compter sur vous." Il appartient à ce sympathique pays, une confédération, où la malhonnêteté des banques ne le cède en rien au caractère petit-bourgeois des habitants.

Il me signale que c'est Tonton qui a planté, in illo tempore, les arbres sur sa propriété. Je lui rétorque que ceci ne constitue pas une raison suffisante pour assourdir tout le quartier à 23 h 45' et que moi je préfère les gosses de pauvres d'une colo à des anciens gosses de riches sans respect pour le repos des autres. Il m'envoie en ambassadrice une Anversoise, sympathique, qui a oublié son flamand mais est néanmoins strond poepeloere zat. Elle me signale que "l'on fête l'anniversaire de quelqu'un qui est né le 22 juin, car on est le 22 juin." Devant la logique de ce raisonnement, j'arrache la promesse que "encore deux chansons et puis c'est tout". La promesse ne sera évidemment pas tenue et le vacarme diminue vers 2 heures du mat', mais ne cesse qu'à ... 6 heures. Il fait jour. 

Décidément, les gosses de riches ... Brel a chanté "De nuttelozen van de nacht".

Et ça danse, les yeux dans les seins ...

 

Hier soir, samedi donc ... rebelote avec début sur le coup de 22 heures. Je file chez le vendeur de coucous pour trouver un chien qui aboie - il ne m'a pas mordu, forcément - mais une maison vide. Merde alors, c'est à la colo, ce soir.

Une cinquantaine de sexas, panama sur le crâne, fêtent ... un  anniversaire; le lieu a sans doute été loué pour un soir! Je file à la sono (gros matos) et le disc-jockey (mon âge, klachbol) me fait: "Ca va un peu trop fort?", mais avec bonhomie. Je lui explique que mon cadet est batteur et mon aîné bassiste, que les gens peuvent s'amuser mais que les basses, justement, c'est too much. Et il coupe les deux gros baffles (120 db au moins) extérieurs. PAR-FAIT.

Je préfère les anciens gosses de pauvres, définitivement. 

 

Titou, alias Roman, le fils de Nathalie et petit-fils de Christine, a dormi chez nous vendredi soir. Il a préféré coucher avec Christine qui a donc, elle, découché, prenant possession de la chambre d'amis. Sa mère, elle (celle de Roman, pas celle de Christine) a investi la bergerie, essuyant ainsi les plâtres. Le papa était en déplacement.

Nathalie (34 ans) portait une robe rouge très seyante. J'ai donc moi aussi découché ...

 

Non, je vous rassure, même pas en songe.

C'est un gros mensonge ... d'une nuit d'été.

 

 

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Comments: 2
  • #1

    Michel de Lacave (Monday, 25 June 2018 19:46)

    Et la Vénus sous le parasol de s'exclamer:"les bras m'en tombent"!

  • #2

    Charlier Luc (Monday, 25 June 2018 21:32)

    Oui, car on lui en a Milo à la bouche ....