IL EN A SOUS LE CAPOT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aperçu de mon avant-dernier passage à Coxyde

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mes amis Michel et Michèle - rencontrés en 1974 - ont eu la gentillesse de rendre visite à ma mère - qu'ils avaient croisée à l'origine lors des dégustation aux "Amis du Vin" - durant les deux semaines de congé familial prises au mois de mai.

 

Michel disposait de 385 CV sous le capot mais son flat six a mis 5 heures entre Herk-de-Stad et le Bachten de Kupe. Pourtant, il connaît le chemin, le bakermat de sa famille paternelle se situant en polders west-flandriens également, même si c'est à l'autre bout de la côte. Oui mais voilà, la E 40 vous joue parfois de ces tours ....

 

Pour que son effort ne reste pas solitaire, j'avais mis un point d'honneur à être présent à Coxyde au même moment. Il m'avait fallu à moi 4 heures pour contourner Paris in the process.

 

Michel, comme moi, a vu le jour en 1956. Mais la cave familiale ne conserve que du Madère de 1954, approximation acceptable. La bouteille l'attendait au frais.

 

Ne soyez pas surpris par l'appellation. Les vintages madérences contiennent le plus souvent du sercial, verdelho, bual ou malvazia, mais aussi du terrantez, du moscatel ou du bastardo. Ce dernier, présent également dans la péninsule de Setùbal, est la version locale du trousseau. Son succès dans les vins de paille jurassiens augure bien de la qualité des vins qu'il produit en plein Atlantique.

 

Nous avons fait avec délice un sort à la bouteille.

 

Le joli sac de voyage en cuir marron qui a prêté son concours à ma mise en scène photographique fut le fruit d'une anecdote. Je l'ai offert à Christine pour un anniversaire, après avoir maquillé sa présence (pas facile) au décours d'un voyage en Belgique. Je m'étais arrêté dans la seule maroquinerie de taille qui subsiste à Millau (hélas!), alors que tout le piémont cévenol (au sens large) regorgeait de tanneries et de peausseries il y a trente ans encore.

 

Une jeune vendeuse ne m'avait d'abord proposé que des sacs de marque à l'aspect banal. J'ai aperçu celui-ci sur un présentoir et elle m'a fait: "Oh non, Monsieur. C'est un modèle qui ne se fait plus. Il est passé de mode".

 

La patronne n'a pas voulu me le démarquer

mais je l'ai pris quand même: beau, qu'il est.

 

 

 

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