UN VOYAGE - PARTIELLEMENT - MAUDIT

 

 

Tout ce que je vais vous raconter est vrai.

 

 

 

 

 

Nous sommes partis en Belgique découvrir mon nouveau petit-fils (modèle 2018), le montrer à son arrière-grand-mère, sortir mon frère de son train-train et l'emmener au restaurant, livrer quelque client dans le nord de la France et rendre une ultime visite à Saburo Inada pour profiter de sa table. Tout cela s'est bien passé.

 

Avant notre départ, l'embrayage de la voiture avait subi quelques réparations car sa commande causait souci, et on avait changé le faisceau électrique de la remorque. Nous étions donc parés.

 

Arrivés à Killem, patrie du lin nordiste, je n'ai pu que constater l'usure prononcée des roulements de la roue droite de la remorque, qui ont même endommagé l'axe de roue. Cela faisait quelque temps que Christine me parlait d'un bruit curieux et, en y repensant, nous avions remarqué un épisode d'odeur de métal chauffé. Nous avons vécu le même scénario (avec une autre remorque) dans la descente de la route vers Millau (grrrr) il y a quelques années. Et j'ai remis cela à Wetteren, avec une troisième remorque, vidée et abandonnée provisoirement, mais volée par nos amis de l'est (d'après le témoignage de keuf fondé sur les statistiques de la police fédérale) sur l'aire de stationnement autoroutière. A chaque fois, la marchandise est restée saine et sauve. Je n'aurai pas toujours autant de chance et il faudra bien que j'investisse dans une remorque de qualité. C'est cher.

 

Le lendemain, en sortant la voiture du garage, la pédale d'embrayage arrive à fond de course et ... refuse totalement de revenir à son point initial. Après plusieurs arrêts du moteur, la manoeuvre s'effectue. Quelques kilomètres plus loin, Christine est obligée de caller au beau milieu d'un carrefour pour ne pas occasionner une collision.

 

Nous rentrons à Bruxelles par l'autoroute - peu de changements de vitesse à négocier - et la voiture rejoint mon ancien concessionnaire de la marque: disque d'embrayage à changer! J'ai lu entretemps que les embrayages à double volant d'inertie facilitent le maniement et diminuent les vibrations sur les moteurs diesel turbo-comprimés mais sont sujets à des pannes récurrentes, parfois même avant 100.000 km. Le changement s'impose alors et ... coûte cher. 

 

Un petit véhicule de remplacement nous est loué et, le jour dit, le garage nous apprend, après démontage, qu'une autre pièce est à changer également (commande en cours) et que rien ne sera prêt avant quelques jours, pour cause de weekend. Nous passons heureusement ce temps libre forcé à la mer, chez la mienne, de mère. 

 

Quittant à nouveau le garage de la villa, avec cette autre voiture cette fois, j'apprends de la bouche de la voisine que "votre pneu avant est complètement à plat". La roue de secours, neuve, est également plate, un dimanche à midi! Ce n'est pas grave, je n'arrive de toute façon pas à desserrer les quatre écrous de roue, serrés comme des malades (au compresseur sans doute). La clé de 17 mm fournie par le constructeur ... casse même tout net dans l'opération! 

 

On trouve une station service automatique qui dispose d'un compresseur et un ami arrive avec une clé à douille de qualité et un long manche. Trente minutes plus tard, tout est remonté.

 

Avant cela, un trio de petits vieux à vélo dignes du Muppet Show ont vu l'un des leurs s'effondrer devant le même garage (arthrose et ivresse combinées), manquant de peu la calandre. Ils sont repartis en titubant. La-men-ta-ble.

 

Une fois tout rentré dans l'ordre, notre retour s'est effectué dans de très bonnes conditions,

avec l'agréable étape pigeonnante que je vous ai décrite avant-hier.

Manquerait plus que cela.

 

 

 

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