UNE VISITE SABATO-DOMINICALE

 

 

 

 

Les proches du conservatoire de musique de Gand

connaissent bien Marcin Misiak.

 

 

 

 

 

 

Notre ami Dilaver Erbilgin, néphrologue en Lozère, est partie prenante dans l'organisation du FOGS

(Festival d'Opéra du Grand Sud) et est allé cueillir à l'aéroport de Gerona un des solistes qui donneront lundi un récital (piano et violoncelle) dans ce cadre, tandis que l'autre - Italien d'origine même s'il vit aussi en Pologne - avait la possibilité de voir 22 jeunes hommes en culottes courtes se disputer bêtement un petit ballon de cuir dans le salon de Marvejols mis à sa disposition pendant ce temps.

 

C'est ainsi qu'un cello fabriqué en 1782, porteur à l'origine d'une fêlure de la table d'harmonie, mais réparé grâce au bois d'une contrebasse piccolo dont on a raccourci les ouïes en S, a passé quelques heures dans mon humble salon, par crainte qu'il n'attrape trop chaud en restant dans la voiture.

 

Marcin, Dila, Christine et moi avons échangé quelques vues sur la musique, la sangria au VDN du domaine, le jambon de San Daniele au melon de Cavaillon et Vintage 1991 de Graham's, la gastronomie polonaise et la finesse des Etats-Uniens. Accessoirement, on a évoqué Tortelier, Casals, Pat Metheny (!) et Astor Piazzola. Incidemment, je n'ai jamais rencontré de musicien talentueux qui n'appréciât pas le génial compositeur argentin. 

 

Hélas, les crins de l'archet n'ont pas dispersé de collodion sur notre plancher car le temps pressait et une répétition attendait l'artiste. C'est partie remise.

 

La veille au soir, Dila, Christine et moi (voir photo) avions eu le bonheur de nous enfiler un Parmentier au cuissot de lièvre - courtesy of la chasse de Corneilla - afin de faire découvrir à mon ami le dernier-né de la gamme de Majou: la Cuvée TC 2016, un 100 % grenache mis en bouteille en l'honneur de mon frère Thierry, après une autre approche du jambon/melon/porto.

 

Il faisait très doux sur la terrasse de LF. Lorsque les cigales ont laissé la place aux chauves-souris (pas de grillons hier soir?) et au hibou (chouette?) de notre jardin, j'ai allumé une très belle vitole de R & J (Edicion Limitada) qui m'a procuré 90 minutes de délice, notre Arthur en profitant pour faire ses griffes sur mon abdomen saillant.

 

Image parfaite du bonheur de la moyenne bourgeoisie.

 

 

 

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