Monsieur le "Rouge du Roussillon"
Son syndicat de défense ne communique guère sur la production hors département, ce qui est logique. Les mauvaises langues - que j'écoute souvent - prétendent qu'il s'en produit plus au Japon que dans les P.O.
"On se perd tout!" dit la vox populi.
Il a obtenu son AOP en 2016, et celle-ci impose un délai maximum entre la cueillette et l'expédition de 6 jours. Bien sûr, les tricheurs de la GD n'aiment pas cela. En outre, cet abricot est petit et peu identifiable.
Mais qu'est-ce qu'il est savoureux, tant à table que pour les confitures!
Il en existe 4 variétés, la native et trois dérivées (Helena, Royale et Gâterie) défendues par 70 producteurs pour le moment. Ce sont les Arabes qui l'ont introduit, il y a plus de 1000 ans, mais son essor remonte au 19ème siècle, grâce au chemin de fer. Comptez 30 tonnes de fruit par hectare, sur 100 communes réparties entre la mer et le Canigou (jusqu'à 450 m d'altitude). Au total, on dénombre un peu moins de 300 tonnes par récolte, mais un potentiel de 2000 tonnes existe, paraît-il . Demain on rase gratis ...
Cette année, c'est une épicerie de LF, qui commercialise les fruits d'un producteur d'Estagel, qui nous fournit la marchandise pour la confiture. Christine en a pris 7 kg pour commencer, et elle ajoute 500 gr de sucre au kilo dénoyauté.
Je viens de déguster la première compotée, qui refroidit. Elle est extrêmement savoureuse, avec des accents de rose et de pêche blanche, pas trop de caramélisation.
SLURP
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