TUTTI IN LA FRANQUI

Des grandes à La Franqui devant le laurier-rose
Des grandes à La Franqui devant le laurier-rose

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au moment où Carles Puigdemont, 

le chantre sans stratégie

de l'indépendantisme catalan,

souhaite réintégrer sa luxueuse villa

de la banlieue bruxelloise,

des amies nous rendent visite dans le sud, elles.

Benvenuta! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En effet, le mandat d'arrêt international lancé contre l'homme politique résidant en Allemagne pour l'instant a été retiré par la nouvelle gouvernance espagnole. Elle a bien fait: ce n'est pas un criminel et il n'est pas dangereux. Par contre, s'il rentre au pays (au pays?), il sera appréhendé pour répondre du chef d'accusation de détournement de fonds publics. S'il était courageux, il se présenterait au juge. Mais on dit qu'il songe à revenir dans la capitale belge pour poursuivre son combat. 

 

De même, Sarah (à gauche sur la photo) rentrera en Belgique aujourd'hui, afin d'embaucher pour son premier emploi. Sarah, c'est la fille anglo-belge d'une amie de longue date de mon frère Thierry. Je vous raconterai pourquoi, en gentleman (si si). Et Marianne, au milieu, c'est sa tante, la soeur de l'amie de mon frère. Elle, par contre, restera plus longtemps par chez nous: son mari et elle sont des habitués des P.O. Nous les avons rencontrés à la cave: ils venaient nous acheter du vin en compagnie d'un ami liégeois. Et nous avons sympathisé. 

Nous avons été enchantés, Christine et moi, de pouvoir accueillir ces dames hier midi, après qu'elles eussent fait la "promenade de la falaise" de Leucate.

 

Mon anecdote à présent. Ma mère, Mina, la "vioque" de ce blog, était une vraie teigne envers nos amies, "petites" ou pas, et même envers les copains. Tout contact téléphonique était écourté, filtré, scruté, en partie car le téléphone servait à la clientèle des cabinets médicaux de nos parents, en partie "car cela coûtait cher" (!) et en partie par une espèce de jalousie/rivalité/possessivité. 

 

Un soir - mon frère était très populaire à cette époque - une jeune fille souhaite lui parler. Ma mère, qui avait décroché le combiné, lui assène un - "Bonsoir, vous êtes Mademoiselle R ..., je suppose?". 

Et bien non! Mademoiselle R ... avait été de fait une jeune fille proche de Thierry, et est restée avec le temps une amie très chère pour lui. Mais les adolescents accumulent leur expérience de la vie à cet âge et cela faisait déjà quelque temps que d'autres jeunes femmes voulaient lui parler en privé aussi. Mais ma mère n'avait pas suivi le feuilleton. Il faut dire que sa ... euh, rigidité ne nous incitait pas à lui confier nos émois. 

 

 

Le terme de "castratrice" évoque quelque chose pour mon frère et moi ...

et Dieu sait si nous en avons connu bien d'autres par après!

(meuh non, pas vous mes chéries ...)

 

 

 

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Comments: 4
  • #1

    David Monkcom (papa de Sarah) (Saturday, 28 July 2018 19:16)

    Salut, Luc. Il me semble que, à en juger par ta description de ta mère, nous sommes (toi et moi et nos frères respectifs) passés par des expériences très similaires, étant jeunes. (Et même pas si jeunes que ça! )

  • #2

    Charlier Luc (Saturday, 28 July 2018 19:33)

    C'était sans doute le plus courant dans notre génération, pour la middle-class. Marianne, avec qui j'en ai discuté, a un peu le même ressenti. Je ne leur en veux pas: ils croyaient bien faire. J'ai essayé d'être plus "copain" avec mes enfants et moins dirigiste. Mais ils me le reprochent un peu!

  • #3

    Marianne (Sunday, 29 July 2018 09:52)

    Merci Luc et Christine pour votre chaleureux accueil et pour nos échanges aussi, partis du fait que je ne me suis jamais vraiment intéressée à la cuisine, ou plutôt du ressenti, enfant, que la "cuisine" se passait fort bien de ma présence.
    Nous avons passé un bien agréable déjeuner à deviser tranquillement à l'ombre de vos pins odorants, à l'heure où le soleil cognait dur une fois passé le portail de votre petit paradis.

    A bientôt dans les PO

  • #4

    Charlier Luc (Sunday, 29 July 2018 11:10)

    C'est vrai que, le soleil aidant, les conifères nous gratifient de leurs effluves. Hélas, au moment de la pollinisation, ils nous envahissent aussi d'une épaisse poussière jaune. On dit pourtant qu'ils sont PEU allergisants. Enfin, une cigale, ça va. Mille cigales, ça va encore. Mais des myriades de cigales, ça fait un de ces vacarmes!