PROKOFIEV ET ... KAGEBE, EVIDEMMENT

 

 

 

 

 

 

Après mon billet précédent,

je ne pouvais pas

la rater, celle-ci! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rostropovitch, encore tout jeune, avait interprété le concerto pour violoncelle, quasiment banni de la scène par le pouvoir du Kremlin depuis longtemps, et le compositeur était resté sous le charme. Sous le charme ...

 

Il avait repris la partition et l'avait fort retravaillée, écoutant les avis du jeune violoncelliste. Ceci devant la sinfonia concertante, une grosse demi-heure d'enchantement (et de virtuosité obligatoire). La dédicace* va à "Rostro", qui joua la première en 1952 sous la baguette du grand pianiste Richter, sa seule performance publique en tant que chef.

 

Il est intéressant d'écouter les deux oeuvres dans la foulée.

C'est tout le mal que je vous souhaite.

 

 

 

*: On dit que c'est ce qui inspira Shostakovitch pour "son" concerto à lui, également dédicacé à Rostropovitch.

    Quel coterie, ces musicos! 

PS: On rappelle toutefois que je commets un petit anachronisme, le Комите́т госуда́рственной безопа́сности

      (KGB) n'étant apparu qu'en 1954, en digne successeur de la "Cheka".

  

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