PROKOFIEV ET MUGABE

 

 

 

 

 

La veille de la fête nationale au Belgenland,

je vous expliquais comment,

cherchant le "nouveau" Coltrane,

j'avais trouvé deux-trois autres pépites

dignes d'attiser ma curiosité,

et vider un peu plus ma bourse.

 

 

 

 

 

 

J'avais lu peu avant que Janos Starker (never heard of before) était un trou dans ma culture de mélomane et dans ma collection musicale. Et la musique de Prokofiev se fait fréquente sur ma platine ces jours-ci. En outre, son concerto pour violoncelle ne passe pas pour un "must" auprès des amateurs de cet instrument. 

 

En fait la première de cette oeuvre, exécutée à Moscou en 1938, fut un fiasco et on a sévèrement critiqué le compositeur à cette occasion. Il semble bien que le chef avait suivi un tempo peu approprié et que la nature du soliste ne s'accordait pas bien à l'oeuvre. Plus tard (1947), sous les doigts géniaux de Rostropovitch, cet opus revint plus en grâce (Prokofiev assistait lui-même à la représentation au conservatoire de Moscou ) et les deux musiciens firent évoluer ensemble la partition qui devint ainsi la symphonie concertante.

 

Moi, qui ne suis ni musicologue ni musicien, j'ai fort apprécié cette oeuvre. Bien sûr, l'influence de Shostakovitch est omniprésente, mais aussi les accents Beethoveniens, notamment dans le dernier mouvement, magnifique, épique, obsédant. Et si on évoquait également l'inventivité de Stravinsky? 

 

Dimanche donc, c'était jour de votage à Bamako.

Pour moi, ce fut jour d'écoutage à La Franqui.