Treize kilomètres de sable fin
séparent LF de Port-la-Nouvelle,
assez pour un club de char-à-voile.
Hier soir, "appelez-moi Léon, some years ago - never mind how long precisely - having little or no money in my purse, and nothing particular to interest me on shore, I thought I would sail about a little and see the watery part of the world."
Et la partie maritime, ce fut Novèla, Port-la-Nouvelle. Après une soupe de poisson et un petit loup grillé sur le port, sans prétention et good value for the money, nous sommes allés nous mêler au vulgus des aoûtiens, à peine débarqués.
L'activité portuaire est en fait la troisième de France en Méditerranée, centrée sur les céréales et les produits pétroliers. La proximité des autoroutes (vers l'Espagne, vers le Massif Central, vers Toulouse ...) et la localisation entre les géants que sont Marseille et Barcelone constituent autant d'atouts pour cette bourgade d'à peine 5.000 habitants à l'année. Après, le port de pêche sert de mouillage aux chalutiers et possède sa propre criée. Et le cimentier-brigand de taille internationale, Lafarge, emploie environ 100 travailleurs sur son site.
L'incontournable casino trône à l'entrée de la jetée, la tour de défense de 1742 est encore bien visible et les ossements d'une baleine échouée en 1989 sur la Plage du Rouet (du côté de La Palme) ont justifié la création d'un petit musée. Les nombreuses baleines terrestres, ainsi que les thons et les morues, en font la visite.
Je vous ai déjà parlé souvent de l'île Sainte-Lucie où nous aimons à nous balader, et du canal de la Robine qui la relie à Narbonne. Enfin, le sentier cathare (vers Foix) y démarre.
Fidèle, de Charles Trénet, fait allusion à la bourgade.
Douce France, cher pays de mes errances ...
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