FUIR LA CANICULE

Roc de Montalet
Roc de Montalet

 

 

 

 

 

 

"Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

Se dire qu'il y a over the rainbow

Toujours plus haut le ciel above

Radieux croire aux cieux croire aux dieux

Même quand tout nous semble odieux ..."

 

 

 

 

 

 

 

Serge Gainsbourg savait au moins dire les choses. Nous, c'est la canicule qu'on essaie de laisser derrière nous, sous nous en réalité. Cela fait plusieurs jours qu'il fait vraiment 40°C car on ne peut vivre éternellement "sous abri". Hier, capote abaissée, nous avons dépassé Narbonne en filant vers le nord: Minervois, Montagne Noire et puis Monts de Lacaune, vers les 1.000 mètres d'altitude.

 

Une première halte à la Salvetat-sur-Agout où la fête du village qui fait une pause nous confisque toutes les tables de restaurant et ... Christine a faim. On trouvera assiette à notre appétit à Lacaune, après la petite route vireleuse qui quitte l'Hérault pour s'enfoncer dans le Tarn. L'Espinouse n'est pas loin.

 

Le soleil fait s'abattre du plomb sur le macadam - celui-ci fond en Hollande au même moment - lorsque nous repartons vers Bédarieux, laissant à notre droite le Roc de Montalet (1259 m), lieu de guérison-miracle d'un porteur de septicémie chronique (?), lieu de pèlerinage vers la statue de la Vierge à son sommet, et lieu de mémoire pour les maquisards de la deuxième guerre mondiale. 

 

Nous n'y sommes pas montés cette fois. Bien plus, la tête me tournait (vasodilatateurs, digestion, chaleur extrême) et Christine a pris le volant, toutes écoutilles fermées et air-co à fond, ce qui ne nous arrive quasiment jamais. D'accord, j'avais torché à moi tout seul un Faugères de Barral, sans aucune déviance et de grande buvabilité. Mais j'ai dû faire intervenir le boldo pour passer une bonne soirée; pas fous, ces Chiliens.

 

On nous promet des orages après mardi, et peut-être même de la grêle.

Hier, le déluge s'est abattu sur Montpellier.

Déjà que la vendange est mi-nus-cu-le ....

 

 

 

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