Une histoire à atterrir debout ...
Amis du complot, bonjour!
Lieu: aéroport international de Seattle-Tacoma, 750.000 habitants dans la ville, état de Washington.
Véhicule: Bombardier (c'est la marque) Dash 8 Q 400, pourvu de 76 sièges (mais on nous a aussi dit qu'il s'agissait d'un cargo) et équipé de deux turbo-propulseurs.
Un agent de manutention, bagagiste et aussi préposé au déplacement au sol des avions, donc accrédité pour l'accès sur les lieux, monte à bord alors qu'aucun vol n'est programmé pour cet appareil, et, SEUL, démarre l'engin, s'insère dans le trafic de l'aéroport (clear slot?) et décolle.
Booon, d'accord.
Ensuite, il vole pendant plus d'une heure, escorté par deux avions de chasse partis pour l'intercepter de la base de Portland dans l'Oregon voisin, effectue avec succès des manoeuvres acrobatiques dont un "barrel roll", sorte de portion de vrille, et finit par s'écraser dans une forêt peu peuplée de la zone du Puget Sound. On nous dit que l'avion est pulvérisé et que le pirate de l'air est mort. Les chasseurs n'auraient entrepris aucune action agressive à son encontre.
Pendant une bonne partie du vol, il reste en contact radio avec le contrôle aérien et on met à notre disposition (je les ai écoutées en V.O.) de nombreuses bandes-son des conversations qu'il a avec les officiels, mais aussi de communications internes des organes de sécurité qui suivent l'avion. Mon cul!
In a nut shell, in een notendop, en résumé: un bagagiste (de 29 ans) sans antécédents particuliers, non-détenteur d'un brevet de pilote de quelque niveau soit-il, démarre un gros bac de l'aviation civile et le fait s'envoler d'une piste très fréquentée. Il s'offre ensuite une petite balade de plus d'une heure dans l'espace aérien US, jusqu'à épuiser une bonne partie du kérosène embarqué, effectue notamment des figures avec un avion qui n'est pas connu pour sa manoeuvrabilité et finit par se crasher dans un endroit reculé où il ne cause aucun dégât. La chasse US, qui l'a intercepté très rapidement, se contente de l'escorter, tandis que les contrôleurs aériens bavardent gentiment avec lui.
Tiens, il n'a pas dit:
"That's one small flight for a man, but a giant load of bullshit for mankind".
Write a comment