ROSA-ROSA-ROSAM / GUERINI-DOMINICI-CICCOLINI

 

 

 

 

 

 

 

C'est pas sérieux!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On fêtait Marie, aujourd'hui. La radio nous abreuve de bêtises, dont celle-ci.

Je n'en reviens pas. Ecoutez cette "interview" d'un entraîneur de football, ancien attaquant professionnel né en Corse (tout de même) et ayant un CV tout-à-fait respectable sportivement parlant, à l'âge de 56 ans.

 

Il a la charge de l'équipe de Laval et s'est emporté contre un journaliste de France Bleu au décours d'un match perdu. Les questions étaient banales, le journaliste a fait preuve de calme et, clairement, l'entraîneur, un "Méridional", a pété un câble. A un moment donné, il a évoqué sans ambiguïté l'idée d'aller chercher "une crosse" dans son sac au vestiaire et de "déboîter" son vis-à-vis. Perte de sang-froid, bluff...

 

L"histoire aurait dû en rester là. Peut-être un petit communiqué, des excuses semi-publiques seraient-elles souhaitables? Moi, un "formateur" comme cela, je le congédierais peut-être ou alors je lui remonterais les bretelles un bon coup si c'est un accident lié à des circonstances particulières (et inconnues de moi). 

 

Oui mais voilà, on est en France. Le journaliste a porté plainte, le responsable d'un syndicat de journalistes sportifs se constitue partie civile avec des accents de tribun populaire et cette affaire minable va encombrer les prétoires, faire les choux gras d'un baveux (avocat) défendant un autre baveux (journaliste).

 

Je condamne les excès de langage et la perte de self-control du technicien qui s'est muté pour un temps en truand corse d'opérette. Mais un journaliste du service public, qui en plus s'occupe de saltimbanques (sport professionnel) et qui court pleurer chez maman ("Le vilain monsieur il m'a menacé") ...

Et la radio passe cette histoire en boucle: solidarité sainte des héros de la liberté d'expression et de la défense du public et de la vérité. 

 

Pffff, minable.

 

 

 

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