DEUX CUVEES DE MACABEU POUR LE PRIX D'UNE

La Cuvée Civale 2017, 100 % macabeu
La Cuvée Civale 2017, 100 % macabeu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette chronique profite de la mise en avant

d'un joli vin de la concurrence 

par la presse spécialisée

pour vous reparler de notre macabeu à nous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous savez que mon entente avec les journalistes spécialisés français de ma génération - anciens collègues d'une certaine manière - n'est pas parfaite. Quant aux plus jeunes, ils ne me connaissent pas.

 

Vous savez également que Jean Gardiés fait partie de ces vignerons qui m'ont montré la voie, et en plus, c'est un gentleman. Je n'ai pas goûté ce vin-là mais si Victor et lui en disent du bien, et en ont fait un exemplaire de leur collection "Les Vignes de mon Père", vous pouvez les croire.

 

Par contre, j'ai mon opinion (ik denk het mijne) sur la description des journaleux quant à un vin " (...) focalisé, profond, qui conjugue finesse du toucher et harmonie des saveurs, tout en conservant cette nonchalance et ce délié du macabeu ...". Nonchalance et délié, c'est cela oui! 

 

Mais revenons à nos moutons à nous. Je vous ai montré ICI quel sort Christine, José et moi avions fait aux souches du Sola del Llinas, la parcelle estagelloise dont elle est propriétaire. La mise eut lieu en mars et le vin a donc presque une demi-année de bouteille à présent, absolument sans sulfites mais sous obturation hermétique (Vinolok).

 

Il se passe quelque chose de bizarre: certains jours, la robe présente une très légère teinte rosée, à peine discernable. Comme la mode est aux rosés presque blancs, certains clients ont confondu! C'est même eux qui nous l'ont fait remarquer. Je ne peux vous fournir aucune explication. Il y avait environ 700 bts, sorties de la même cuve, transportée par moi chez l'embouteilleur. La mise s'est faite en une grosse heure et toutes les bouteilles quittaient la même palette de Saint-Gobain (via Veralia) et les bouchons de verre provenaient des deux mêmes cartons.

 

Notez que le flacon d'aujourd'hui (bu à midi) ne présente pas ce phénomène du tout.

Peut-être que cette teinte s'est déliée par nonchalance ....

 

Bref, le nez est ouvert, sur des fleurs coupées (lys, pervenche) et un peu de miel, comme du chenin. Une nuance oxydative discrète s'est installée aussi. En bouche, beaucoup de vivacité (concentration de l'acide tartrique par le petit rendement) malgré la FML effectuée et une certaine rondeur. La finale est sans amertume malgré le long séjour sur les lies fines.

 

Il y avait du riz blanc au curcuma, petits lardons, poivron vert, ail et oignon jeune.

Accord parfait.

 

 

 

 

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