JE PREFERE DE TRES LOIN LA VERDURE

 

 

 

 

 

Connaissez-vous Plomodiern? 

 

 

 

 

 

 

 

 

Oui, je sais, je plagie Françoise Sagan et son interrogation sur Brahms.

Quoi? Ben oui: verbe-sujet inversé, complément et ponctuation, cela mérite bien un petit procès devant des tribunaux surchargés dans le beau royaume de Macronie, non? J'en ai marre de ce monde.

 

Ce matin, un certain Olivier Bellin décrit son amour pour les langoustines sur les ondes de France Info. Il est un peu emphatique, comme beaucoup de ces artisans qui se prennent pour un député insoumis (sauf le bord politique bien sûr) une fois qu'ils sont devant un micro, mais c'est frais et donne l'eau à la bouche. Rien qu'à l'entendre, on sait que les assiettes seront un peu trop compliquées - pour moi en tout cas - mais certainement savoureuses.

 

Et hop, moteur de recherche.

Olivier Bellin, c'est le chef bi-étoilé du restaurant "L'Auberge des Glazicks" où je n'ai malheureusement jamais mangé. On fouille un peu ce qu'il dit, ce qu'il fait ... plutôt sympa. Il court après la troisième étoile. Je ne suis pas sûr qu'il ait raison mais c'est un monde que je ne connais pas et je comprends que son ambition professionnelle le pousse dans cette direction. 

 

Bon, cela, on le sait à présent. Mais Plomodiern?

En plein Finistère, un peu au nord-est de Douarnenez et de sa célèbre baie, un rien en retrait du littoral, cette bourgade de 2.000 habitants fait partie du Pays Glazik. "Plou", cela veut dire paroisse en gaélique et Maudiern était un saint originaire du pays de Galles, qui s'y connaît en saints et par conséquent les aime. 

Un réseau de résistants fort bien structuré s'est constitué lors de l'occupation nazie et un réseau de ... Bonnets Rouges a fait de même contre l'invasion de la Royale! En même temps, je ne suis pas sûr que refuser l'idée de l'écotaxe me plaise. mais la manière dont la Royale la voyait avait de quoi hérisser un Osisme qui se respecte. 

 

Et puis je suis tombé sur un certain Tanguy. Le titre d'un article de blog "Un jour sans à l'Auberge des Glazicks" m'a intrigué. Et ça commence mal: l'orthographe du chef est écornée dès la légende de l'illustration du haut de page. Il manque un "l". Mais les journalistes qui savent se relire deviennent rares. Autre preuve: "... le condiment et les pinces peine à trouver leur place." Le verbe s'accorde avec son sujet, en français, même chez les baveux. Tout le contenu est un tissu de fiel et de suffisance, excrétés (accord pluriel par le sens) par un type qui n'a rien fait d'autre qu'animer quelques émissions sur la radio du service public, avant de se faire appeler "quelqu'un qui compte dans le monde de la gastronomie". Il n'est pas chef, pas fermier ni producteur, pas agronome, pas ... Rien quoi. Enfin, une visite unique, un 12 février, lui permet de juger de la régularité d'un restaurant! 

 

Tanguy et Laverdure, c'était Charlier et Uderzo dans la bande dessinée.

Michel Tanguy, sans acolyte, carrure de lutteur amputé de l'estomac et froufrou de mouton au front dégarni  (implants prélevés sur la région pubienne?), ne me fait pas frissonner le phylactère. Qu'il reste dans sa bulle.

 

Attention, tout le monde a le droit de donner un avis. Je ne connais aucun des deux protagonistes.

Mais le premier se démène dans une profession difficile tandis que le deuxième casse sciemment son travail, sans doute pour gagner trois sous dans un métier en fin de course et dont plus personne ne veut.

 

Gant ar vehz!

 

 

 

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