MA DEUXIEME ZNIEFF (910011259)

 

 

 

 

 

 

Vous connaissez ma "ZNIEFF"  maritime

pour aller au pain.

Voici ma ZNIEFF de plateau 

pour partir en rando.

 

 

 

 

 

 

 

Je l'avais déjà parcourue en voiture, prélude à une reconnaissance pour rejoindre le village de Leucate à vélo.

 

Ce matin, nous avons pris la côte qui monte au plateau de Leucate (Natura 2000) sur la zone de La Gardiole. Ensuite, nous avons obliqué vers les parcelles de Montplaisir, puis vers Les Bresses avant de revenir sur nos pas un peu, en direction du Cap des Trois Frères et de l'ancien fanal, la "Redoute" qu'on appelle ici le fort.

 

Cette Znieff du plateau calcaire de Leucate rassemble des milieux variés: pelouses sèches, garrigue, bois et bosquets, falaise, ainsi qu'une "dune suspendue". En effet, au pied de la falaise, une plagette à l'abri du vent, qui accueille les estivants au bas d'un sentier, représente une particularité géologique unique dans la région: une dune fossile. Elle couronnait la falaise lors de la dernière glaciation. Suite à la baisse du niveau marin (200 m au total environ), cette plage de 100 m de long se trouve à présent à 15 m d'altitude.

 

 

Au niveau de la faune et de la flore, la Znieff est riche en pelouse sèche à brachypodes rameux, ainsi que de la la végétation des falaises méditerranéennes. Le passage (80.000 individus par an sur le sentier littoral) et d'autres érosions favorisent malheureusement la destruction des graminées et le développement des pistachiers et du chêne kermès, ainsi que du pin d'Alep. De manière endémique, on trouve mon petit pipit rousseline favori, les alouettes (lulu) et l’engoulevent d’Europe (nightjar, nachtzwaluw), un nocturne celui-ci.

En outre, ce seul promontoire rocheux du littoral audois représente un site important pour des migrateurs: le balbuzard pêcheur, la bondrée apivore, les cigognes blanche et noire, le circaète Jean-le-Blanc, le faucon d’Eléonore et le milan noir principalement.

 

Il y a bien sûr de la vigne, quelques oliviers, des figuiers et un berger. Les chasseurs tentent de nourrir et de favoriser la colonie de perdrix, alors que les sangliers sont détruits, mais à petite échelle (moins d'une vingtaine par an hélas). On ne les chasse pas en battue sur la colline, car ce serait trop dangereux pour le public! Je ne suis pas certain que les gendarmes (qui constituent l'essentiel du peloton de chasseurs) et les vignerons du cap soient moins dangereux pris séparément qu'en bande. C'est le même pastis qu'ils engloutissent! 

 

Tandis que les malades des agences spatiales dépensent des milliards pour aller vers Mars, mon programme à moi sera de découvrir le plateau pedibus cum jambis dans les semaines qui viennent.

 

Si Macron est de Jupiter et les femmes de Vénus,

votre Léon, lui, va être de La Franqui! 

 

 

 

 

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