PICSOU - PIXELS

Presque un brelan d'as
Presque un brelan d'as

 

 

 

 

 

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Les dix dernières années de mon existence n'ont pas été les plus fortunées, sans pour autant pouvoir parler de vache enragée. Mon activité professionnelle m'a assuré à peu près la subsistance (with a little help from my friends) et tout le superflu m'a été offert par la générosité de tiers amis. 

 

Depuis une paire d'années, l'âge sans doute, je prends plaisir à retrouver deux passions et ne crains plus de les exposer, sans ostentation mais sans pudeur non plus. Je suis un extraverti et ceux que cela dérange n'ont qu'à aller lire ailleurs.

 

D'une part, j'écris pour le plaisir d'écrire, avec une certaine prétention à approcher d'un style, mais sans la hantise de ne pas être lu; cela vaut sans doute mieux ainsi!

 

D'autre part, je recommence à faire de la photographie, pour le plaisir de prendre des clichés. 

 

J'ai hésité longtemps à me défaire du matériel argentique que je possédais, abondant, et ai fini par m'y résoudre. Je ne peux pas vous dire "comme on se sépare d'une femme aimée", car c'est toujours elles qui m'ont viré!

 

En outre, ce que je ne faisais jamais avant, je lis de temps à autre des critiques techniques, des commentaires provenant de photographes professionnels ou de certains "experts". Il y a beaucoup de poil-de-cutage là-dedans.

A l'inverse, les possibilités techniques offertes par la plupart des reflex numériques actuels sont impressionnantes.

 

Moi qui ai commencé - il y a 55 ans de cela - avec un posemètre au bout d'une chaînette, à la cellule fêlée protégée par un petit volet roulant, et un Rolleiflex familial (ah, Astrud Gilberto!), j'évalue le chemin parcouru. 

 

De temps à autre, je vais livrer à la toile non pas un avis de spécialiste, mais une opinion basée sur l'usage quasiment quotidien d'un matériel sain et de qualité, loin du battage marketing des grandes marques et des meneurs d'opinion. J'avoue que je vois tous les jours, sans visiter d'exposition, de magnifiques photos. Et c'est tout ce qui compte.

 

Mais je vois aussi tant de clichés bâclés, insipides ou même franchement nuls. Qu'on les prenne, passe encore, mais qu'on les rende publics! Jadis, les "soirées dias" étaient lassantes mais la plupart des mauvaises images provenaient d'erreurs techniques. Tout coûtait si cher et les amateurs faisaient attention à la dépense argentique!

 

A présent, l'image en elle-même a un coût unitaire si minime qu'on la multiplie à l'infini, sans compter mais surtout sans réfléchir. Elle subit le même sort que le contact téléphonique. Irritation de votre Léon.

 

Je sais, tout le monde sait cela.

 

Allez, petit conseil politiquement incorrect. 

A part si vous possédez un grand capteur moderne, et le budget pour acheter les zooms professionnels, offrez-vous un zoom correct de moyenne focale (à vous de déterminer lequel) et neuf (les optiques mobiles vieillissent plus vite) et achetez d'occasion les focales fixes que vous utiliserez le plus. Avec les possibilités électroniques/digitales de cropping, quelques millimètres de distance focale de plus ou de moins se compensent si facilement, sauf si vous projetez vos images sur un écran géant ou si vous imprimez des affiches gigantesques. Mais dans ce cas, vous êtes un pro et ne m'avez pas lu plus loin que la deuxième virgule (a coma!). 

 

Les trois objectifs de cette photo ont tous leur raison d'être, mais je ne les emporte jamais ensemble.

Le meilleur, by far, est le 24 mm. Sur un petit capteur, il vous donne le même angle de vue que les anciens 35 mm de nos SLR de jadis, mais avec des avantages créatifs. En plus, cette lentille-ci est techniquement parfaite, à mon niveau. J'avoue que je ne m'en sers pas assez et ai décidé d'en faire mon ordinaire quand je circule. Je vous dirai ce que cela donne dans quelques semaines.

 

Le 28 mm me donne satisfaction, objectivement. Mais c'est vrai qu'on peut lui adresser quelques reproches optiques, même pour un plouc comme moi. Allez voir lesquels dans les comparatifs spécialisés. Par contre, il est léger (très léger) à porter en bandoulière et fort bon marché. Quand j'emporte mon appareil avec moi sans savoir si je vais m'en servir, c'est-à-dire presque toujours, c'est le bon choix. 

 

Le petit zoom - une merveille technique des ingénieurs - a rejoint ma trousse depuis peu, après avoir quitté la rue Saint-Boniface d'Ixelles à bon compte. Il m'accompagne à présent dans tous mes voyages légers, tandis que je n'emporte rien d'autre. Il n'est quasiment jamais pris en défaut et je me dis rarement - mais ça arrive - "ah, si seulement j'avais emporté ceci ou ça".

 

Les vendeurs vous feront croire ce qu'ils veulent après.

 

 

 

 

 

 

 

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