La D 117 joint Saint-Martory
à Saint-Girons et continue
ensuite vers Foix.
Tandis que nous servions la pittoresque "Auberge d'Antan" (et sa garbure) et aussi "Le Petite Maison" du talentueux Pao Magny, Christine avait dégoté une chambre d'hôtes "napoléonienne". Un prof d'histoire-géo retraité, Michel, et sa compagne, Gisèle, encore active dans l'Education Nationale pour sa part - si, si, ça existe ... quelquefois (joke) - avaient transformé une demeure de famille magnifique, à Lacave, le long de cette route justement. Les chambres, meublées dans le style de l'époque, portaient des noms de personnages proches (très proches même) de l'empereur.
Nous avons très vite sympathisé, d'autant que Michel, passé un temps proviseur du lycée technique (et hôtelier) du coin, connaissait tout ce qui tourne autour de la gastronomie et du folklore historique local, y compris l'usine à chaux.
Nous n'y avons plus d'adresse à livrer depuis quelque temps (mais ne désespérons pas de renouer avec la clientèle locale des restaurateurs) mais restons en contact régulier avec les "tauliers", d'autant que Majou leur plaît. Je ne galvaude pas le titre d'ami, et pense qu'il faut le soumettre à l'épreuve du temps, mais ces deux-là nous charment vraiment. Lui bricole, retape, chine ... tandis qu'elle vient de se débarrasser d'un tabagisme tenace: bien joué Gisèle! Et ils organisent régulièrement des stages résidentiels de tapisserie-couverture de fauteuils sous la direction d'un artisan de qualité. Christine va y participer dès que possible.
Je ne sais pas si je dois vous donner l'adresse, tant c'est un paradis que nous voudrions garder pour nous.
Allez, si: La Maison du Parc. Au point du jour, fin septembre, des brumes font planer un voile romantique sur ce contrefort pyrénéen et la piscine, où joue quelquefois pour les elfes un trouvère occitan de sa boha, sert d'avant-plan aux espaces verts de la commune. Le petit-déjeuner, en outre, est somptueux.
Eh bien, vérifiant l'adresse supposée (du côté de Castanet-Tolosan) d'un restaurant à découvrir, je me suis rendu compte qu'il se trouvait en fait à Martres-Tolosane, ce que je n'avais pas compris initialement. Il n'y a pas loin de l'un à l'autre mais ... le périphérique de Toulouse change la donne lorsque l'on vient de la côté audoise. Je n'ai pas eu de mal à convaincre ma co-pilote qu'il valait mieux passer la nuit à Lacave plutôt que de se lever bien avant l'aurore pour faire le trajet.
Et c'est ainsi que Joffrey Bourgoin, un jeune sommelier (23 ans) disposant déjà d'une belle expérience et de beaucoup de maturité, nous a accueillis à la terrasse de la Maison Castet, qui vient de passer entièrement sous la direction de son chef, Florent Cluzel. Celui-ci est un "ancien" de chez Gilles Goujon (Auberge du Vieux Puits ***).
Résultat: j'ai envoyé leur commande hier depuis l'entrepôt, en attendant de pouvoir goûter les spécialités à la première occasion.
Je vous en ferai le récit fidèle, c'est promis.
Write a comment