Il y a deux ans, Tonton quittait ce monde.
Nous avons fait un repas audois en son honneur, à sa mémoire.
"Et vive les rôtisseurs ma mère, vive les mareyeurs."
Le concessionnaire Peugeot de Millas, Lopez père et fils, a changé la courroie de distribution de la Mazda (presque 200.000 km) mais n'a pas trouvé la panne de mon auto-radio. Le fil d'antenne de celui-ci lui servait de masse (!) mais ceci n'explique pas pourquoi je n'ai plus aucun signal en FM!
Au retour, Leucate la conchylicole m'a vendu quelques huîtres - André les aimait beaucoup, d'autant que le titi qu'il était n'a jamais intégré que 5,50 € /kg (soit une douzaine de petites) ne constitue pas une somme exorbitante pour ce luxe.
Sur mon assiette, des pavés de filet de cabillaud (Atlantique nord) à la meunière ornent une purée grossière de potimarron du jardin de notre voisin à Corneilla. La scarole bien croquante sert de réceptacle à trois huîtres juste tiédies dans leur jus et des gattes de Noirmoutier (goût châtaigne) parachèvent le tout. J'ai simplement monté le jus d'un demi citron en neige avec un blanc d'oeuf.
Un riesling palatin, Kieselberg 2012 de chez v. Bassermann-Jordan a fait merveille. J'avais poché la courge dans un fond de ce nectar.
Pour le dessert, un fond de boîte métallique a lâché ses dernière tuiles "made by Christine" ainsi que quelques financiers, le tout nappé de confiture d'abricots rouges du Roussillon (notre 2018 qui tire déjà à sa fin).
Les inspecteurs des guides ne sont pas les bienvenus;
d'ailleurs, j'ai déjà obtenu toutes les toques et tous les macarons.
Write a comment