UN FIEF A WILFRED

 

 

 

 

 

 

Wilfred/Guifred le Velu (el Pelut), 

premier comte de Catalogne,

en fut le souverain.

 

 

 

 

 

 

 

Ce pont qui enjambe la Fluvià compte 7 arches et deux tours fortifiées. Il fut érigé au 9ème siècle mais les tours datent du règne de Pedro IV (14ème s.) et servaient de poste d'octroi. Il mesure 125 m de long.

 

On peut le photographier sous tous les angles, il est toujours harmonieux et toujours bizarre, avec cette inflexion inhabituelle. Certaines piles sont comme protégées par une construction en maçonnerie à leur amont, pour amoindrir la force du courant à la manière d'un brise-lames sur le littoral.

 

La ville elle même existait depuis la colonisation romaine. En 894, elle devint un comté indépendant (de Barcelone), possédant sa propre dynastie. Elle quitta même l'Empordà (Empurdan) en 1111 pour former une entité locale avec le Ripollès

 

Notre Guifred, qui fut un temps Comte d'Urgell et de Cerdagne, mais aussi de Conflent, de Vallespir et du Fenouillèdes, sert de prétexte ( sa légende en tout cas) au blason catalan. Son écu jaune aurait été maculé de son sang lorsque le roi de France (un Chauve, cette fois, plutôt qu'un chevelu) y traça quatre marques de ses doigts trempés dans une des blessures du preux combattant. Où est l'hygiène, dans tout ça? 

 

Il mourut au combat (siège de Lérida) en 897, contre un muladi de la famille des Banu Quasi, et repose à Ripoll autant qu'in pace.

 

 

Qui, nous dit-on, 

Menait César, empereur d’Allemagne, 

Par le licou… 

Le vent qui vient à travers la montagne 

Me rendra fou. 

" Dansez, chantez, villageois, la nuit tombe!

Sabine, un jour, 

A tout vendu, sa beauté de colombe, 

Et son amour, 

Pour l’anneau d’or du comte de Saldagne, 

Pour un bijou… 

Le vent qui vient à travers la montagne 

Me rendra fou. 

" Sur ce vieux banc souffrez que je m’appuie, 

Car je suis las. 

Avec ce comte elle s’est donc enfuie !

Enfuie, hélas !

Par le chemin qui va vers la Cerdagne, 

Je ne sais où…  

Le vent qui vient à travers la montagne 

Me rendra fou. 

" Je la voyais passer de ma demeure, Et c’était tout. 

Mais à présent je m’ennuie à toute heure, 

Plein de dégoût, 

Rêveur oisif, l’âme dans la campagne, 

La dague au clou…  

Le vent qui vient à travers la montagne 

M’a rendu fou ! "

 

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