QUE FAIRE?

 

 

 

 

 

 

Voulons-nous sauvegarder cela?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Trois éléments alimentent ma réflexion du jour, façon "café du Commerce".

 

Le WWF a fait paraître un rapport bisannuel sur la conservation des espèces. Je ne l'ai pas lu. France Info nous relaie en boucle certaines des informations qu'il contient. L'Indice Planète Vivante révèle que, depuis à peine plus de 40 ans, 60 % des populations d'espèces sauvages a disparu. Je ne sais pas exactement si ceci signifie que, pour chaque espèce étudiée, le nombre d'individus recensés a chuté de 60 % - je pense que c'est cela - ou bien que

60 % des espèces ont disparu (moins vraisemblable). De toute manière, ce constat général est alarmant.

Outre les prélèvements effectués par les braconniers, il faut surtout incriminer les modifications climatiques, la diminution des couloirs migratoires pour les individus en quête de nouveaux biotopes et, bien entendu, la raréfaction de ces biotopes, notamment à cause de la déforestation.

 

Le gasoil à la pompe augmente de façon rapide en France (et ailleurs). On doit cette évolution au changement de politique tarifaire des pays exportateurs de brut, d'une part, mais aussi aux décisions fiscales dans les pays utilisateurs.

 

Un programme comme "Ca commence par moi" semble montrer qu'un individu peut diminuer, à titre personnel, de 6 à 2 son empreinte carbone annuelle par des mesures simples qui ne dépendent que de la décision de chacun, souveraine. L'auteur s'exprime en tonnes de dioxyde de carbone par an et utilise des valeurs conservatrices.

 

Et alors?

 

Alors, il y a la part inéluctable, liée aux états, à l'industrie et à l'agriculture, à l'organisation même de la mobilité, à l'augmentation démographique. Moi qui suis un défaitiste et un cynique - lisez, un observateur raisonnable plutôt qu'un bisounours bêlant - je pense que nous ne pourrons RIEN y faire, ni par nos votes, ni par nos prières ni même par l'éducation qu'on inculque aux plus jeunes que nous côtoyons.

 

Mais il y a la part individuelle: nos déplacements, nos emballages et leur tri sélectif, notre alimentation et sa provenance, notre mode de chauffage et d'habitat en général, notre attention aux petits détails.

 

Un seul exemple: si nous coupons l'alimentation des appareils en veilleuse - quand c'est praticable - on épargne (pour un ménage français moyen) l'équivalent de 96 € par an en courant électrique. Que ce chiffre soit exact ou entaché d'une marge d'erreur importe peu.

 

Je mange volontiers de la viande rouge - euphémisme. Il ne s'agit pas de m'en priver totalement, surtout si les autres ne modifient pas leur comportement. Mais je sais que les bêtes bovines paissent, et donc pètent du méthane et d'autres gaz délétères pour le climat, et qu'on leur donne du soja (ou autres nutriments) pour lequel on déboise des coins entiers de la planète. Il m'est facilement possible de réduire ma consommation de viande.

Par contre, je ne regarde pas la télévision et ne génère donc aucune des nuisances que celle-ci entraîne. 

 

Il se peut que certains "Vegan" soient fanatiques du petit écran, s'en achètent un nouveau (de moins en moins petit d'ailleurs) chaque année et le laissent perpétuellement allumé, même pendant leur absence. Il ne s'agit pas de leur interdire la télé mais eux pourraient "gagner des points" sur ce poste.

 

Problème: l'éducation globale du monde. Un milliard de Chinois et presque autant d'Indiens, la majorité des yankees et des latinos, plein d'autres, n'ont absolument pas conscience du phénomène ou s'en moquent.

 

Eh oui, l'éducation!

 

 

PS: la photo est prise au hasard, le dimanche 20 octobre, depuis le mole de Collioure.

      Elle montre la Côte Vermeille entre Argelès et Saint-Cyprien.

      Ce n'est pas une zone de nature sauvage et intacte, mais c'est agréable.

      Ce serait pas mal de la préserver telle quelle; un bon début.

 

 

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