BACH ET VELASQUEZ

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un enregistrement vieux de 20 ans

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mon ancien cd des "brandebourgeois" est niqué. J'ai acheté l'autre jour, à vil prix, cette merveille-ci.

 

Un jour, lors d'une interview, le fantasque S. Dali avait suggéré (!) au journaliste de lui demander: - "Quoi de neuf?" et il avait rétorqué: - "Velasquez", avec l'accent tonique sur le "a", comme il se doit.

 

Chaque fois que je pose une galette de Bach sous le faisceau du laser, je m'émerveille de même. Vous me direz qu'un homme qui aime tant le contrepet que moi se doit d'adorer le contrepoint aussi, et ce n'est pas faux.

Mon rêve a toujours été de me permettre une fugue avec un canon! 

Vous me direz que certains hommes, eux, acceptent de traîner une ... suite de boulets, les pauvres.

Rigoletto, non? 

 

Quand, par la porte entrouverte de mon antre, Christine a entendu les premières mesures de ce double cd, elle m'a dit: "Tiens, tu écoutes du Mozart, toi?". Et je la comprends: le style de cet ensemble est si léger, diaphane et aérien que même les partitions les plus élaborées de Bach prennent des airs de simplicité et de naïveté musicale.

On les écoute en boucle sans aucune lassitude, un peu comme des sonates de Vivaldi, pourtant pas l'archétype de la composition contrapuntique! 

 

Oui, ces Milanais me font entendre un Bach nouveau, à nouveau, toujours nouveau.

Herwig Van Hove a bien raison, lui qui prétend avec humour que "la musique disco commence avec Telemann".

Eh bien, j'écoute constamment du pré-disco pour le moment.

 

Et comme en plus c'est la dernière parution  (Vanished Gardensde Charles Lloyd, un octogénaire,

qui complète mes instants de mélomane, vous imaginez que je baigne dans la nouveauté.

 

 

 

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