Plus tôt que prévu
"Mis dans la b-à-l à 11 h 49'" m'annonce le site. Je suppose que le livreur n'a soulevé qu'une seule fesse du siège de sa fourgonnette, en Amazon évidemment. Comment voulez-vous que les disquaires survivent?
Commandé le 28 nov. et supposé arriver le 1er décembre, voilà déjà le CD qui tourne sur la platine laser.
Et le plaisir est tel que je l'avais imaginé, d'autant que, à force de les écouter, ces deux concertos me sont à présent presque familiers. Gluzman profite en plus d'un violon extraordinaire de clarté (crisp), avec des aigus tranchants et nets, même pendant les pizzicati. Il s'agit d'un Strad de 1690, prêté par la société de Boston,
le "ex-Leopold Auer".
En outre, la prise de son remplit tout le paysage sonore, calant le soliste un rien à gauche, comme il se doit. Lors des reprises des clarinettes et des flûtes, notamment, l'harmonie est sensationnelle. Certains se plaignent de la réverbération qui handicaperait la salle estonienne, mais moi cela ne m'a pas du tout frappé. Et encore moins pour la sonate ... elle a été captée à Brême!
On va arrêter là, d'autant que le son de l'enregistrement d'Oistrakh, en "live", ne comble pas tout le monde.
Mais que voilà deux oeuvres qui me plaisent, mélange de Khatchatourian et de Sibelius dans l'esprit, entre le Caucase, synthèse des mers Noire et Caspienne, et de la Baltique.
Si je tombais dans le déterminisme,
je vous dirais que c'est la géographie qui conditionne la musique des peuples,
témoin tout le relief des grands compositeurs hollandais!
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