ECOEURE

 

 

 

 

 

On pense d'abord aux parents

des six jeunes victimes.

LAISSEZ-LES FAIRE LE DEUIL! 

 

 

 

 

 

 

La France dans tout ce qu'elle a de détestable est à nouveau en marche, alors que ce pays possède tant de merveilles à offrir.

 

Six collégiens scolarisés à Millas, dans un établissement qui porte le nom d'un politicien emblématique - mais ô combien controversé! -  du département, tout un symbole, ont perdu la vie lorsqu'un TER a coupé en deux un autocar de ramassage scolaire, il y a un an, le 14 décembre 2017.

 

Dix minutes après l'accident, le procureur de la république - depuis Marseille ! - incriminait immédiatement la conductrice sur une base ne reposant sur rien.

 

L'entreprise poubelle de l'état français, codirigée par un membre de la nomenklatura soutenu par les lobbies les plus influents et les moins transparents (familles politiques opaques, cercle d'influence homosexuel masculin branché de la capitale, copinage au sein des frères trois petits points ...) et par une organisation syndicale post-stalinienne défendant des avantages d'un autre âge ne correspondant plus aux emplois actuels, même s'ils ont été acquis jadis par une lutte justifiée et digne, ne pouvait en aucun cas endosser cette affaire et prendre ses responsabilités: elle ne le fait jamais, maquille des preuves, exerce des pressions sur les témoins, entrave et fait traîner la justice. Mais se remettre en cause, améliorer la sécurité de son réseau, réorganiser la charge de travail entre des travailleurs du rail sous-payés et des roulants exténués d'une part, et des ronds-de-cuir, des cols blancs profitant d'avantages sociaux iniques d'autre part, cela, jamais.

 

Il y a longtemps que le procès aurait dû être terminé. Il ya longtemps que les victimes encore vivantes auraient du être indemnisées et que les morts auraient dû avoir reçu une faible compensation - peut-on annuler la perte d'un être cher?

 

Mais non: on cherche à faire payer le prix (en argent) par les assurances des plus faibles: l'autocariste qui employait la conductrice et le médecin-généraliste qui avait prescrit des somnifères à celle-ci. En aucun cas par la SNCF (= l'état français) ou par la "médecine du travail".

 

Je ne sais pas quel lapin la pseudo-justice va sortir du chapeau de l'enquête: des preuves-bidon maquillées par la compagnie de chemin de fer ou des avis d'experts à la solde des riches (ils le sont toujours), mais je reste persuadé de l'innocence de la conductrice, pour les raisons que j'ai déjà évoquées à maintes reprises dans ces lignes.

 

Il faut que cette pauvre femme puisse se reconstruire et que les parents puissent "passer à autre chose".

 

Au lieu de cela, on organise une marche blanche (qui sert à quoi?) qui ravive la douleur et en plus exerce une influence sur une affaire judiciaire en cours - je croyais que c'était défendu. 

 

Et après, les élus vont manger ensemble, et les curés vont célébrer une messe, je suppose.

On en est revenu à l'Ancien Régime: le peuple accuse le coup, souffre et est manipulé, tandis que les nantis festoient et que le clergé officie

 

Je ne pense pas que vous soyez en tort, Madame,

et, même si votre responsabilité est engagée (sous réserve de preuves irréfutables),

le sort qu'on vous fait est injuste. 

Et les parents méritent plus de sérénité 

et une conclusion plus prompte.

 

 

 

 

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