MERRY HANNUYULEMAS TIME !

 

 

 

 

 

Un - oh, petit -

problème de conscience

a présidé à la composition

de ma photo.

 

 

 

 

 

 

 

De plus en plus, et c'est compréhensible à mes yeux sinon partagé par mon esprit, les gens sont soucieux de leur image et donc également de leur vie privée. La règle semble édicter: "Montre-moi tes amis et je te dirai qui tu es".

Je ne fonctionne pas ainsi mais respecte le désir d'anonymat des autres.

 

Or donc, cela fait au moins un lustre (non inclus dans la photo même si on y aperçoit des abats-jour) que le "patriarche", au sens affectueux et respectueux du terme, de la famille Domb m'invite régulièrement à la réunion de famille annuelle qui se tient autour du 20-22 décembre. De nombreuses raisons en déterminent la date. Je pense même que mon ami Marc fête son anniversaire dans ces eaux-là, mais j'ai oublié la date précise (19?). Le mien, d'anniversaire, c'est le 13 octobre - si mon souvenir est exact - mais on organise généralement les célébrations à une date décalée, pour convenir aux disponibilités de tous.

 

Cette fois, j'ai pu répondre positivement avec enthousiasme à cette amicale proposition.

J'ai toutefois attendu la fin de la soirée pour sortir la boîte à pixels et tirer quelques portraits de groupe: pas de flash, flash orienté vers le plafond, flash dirigé directement sur les sujets ... 't is navenant. Et là, caramba: la mixité est totale, non seulement entre les familles présentes, mais aussi parmi les degrés d'intimité que j'entretiens avec les gens représentés. Qui souhaitera figurer sur mon blog - je ne répands pas ce billet-ci sur FB - et qui préférera ne pas s'afficher sur le capteur de l'infréquentable Léon ? 

 

J'ai donc redressé, croppé et recoupé ce cliché-ci, afin de ne fâcher personne.

On y reconnaît André Domb, remarquable chirurgien abdominal (et gynécologue) à présent retraité, son fils puîné Eric Domb, le fondateur inspiré et le directeur très efficace du Parc Pairi-Daiza, que le peuple de Chine connaît sous la dénomination solennelle et vénérée de Bing Xing Ric', ce qui veut approximativement dire "Grand Panda Entrepreneur de la Région Wallonne". Et on découvre également, parmi d'autres proches, son frère aîné Marc Domb, dont le défaut principal, inaltérable et indéfectible est d'être mon ami ... 

 

Les discussions vont bon train, même si André préfère pour un temps jouir sereinement des arômes de la Wodka élaborée selon une recette familiale tenue secrète et de transmission strictement hiérarchisée. Cette version ne titrait que 48 vol% - j'ai connu bien plus agressif lors d'autres concoctions - et présentait des arômes très citronnés. Je pense que le vieux radiateur tout rouillé qui sert d'ordinaire d'alambic, après avoir échappé aux pogroms et à la brutalité des soldats de la SS lors du sac de Varsovie, a dû finir par rendre l'âme.

Rassurez-vous, messieurs de la douane et des accises, les Domb, quand ils vont au charbon, ne sont pas des bouilleurs de cru dans la houille*. Ils achètent de l'alcool bon goût de manière tout-à-fait légale et l'aromatisent ensuite à leur façon. C'est juré.

 

Venus de LF tout exprès, Christine et moi avons enlevé Thierry à sa famille - cela lui a fait une diversion par rapport au humdrum ** de son existence de convalescent - et l'avons emmené avec nous à Coxyde, rejoindre la Mina (aka la vioque sur ce blog) et passer 36 heures de détente. Ensuite, c'est le quartier du centre de Waterloo, son clocher et son casino qui furent notre destination commune. L'habitation était pleine, mais certainement pas morne. 

 

Nous avons tous passé une bonne soirée: good food, good booze (sauf le rouge, un petit vin du Roussillon pas dégueulasse mais à l'étiquette sans prestige), nice people.

 

Bon anniversaire à Marc.

Bonnes fêtes de fin d'année à Eric.

Mes pensées envers tous les invités qui ont assurés une ambiance chaleureuse.

Et un grand merci à André.

J'espère qu'il renouvellera son offre lors des prochaines éditions ! 

 

 

*: Si, il y a contrepet.

**: C'est Peter Gabriel qui nous a fait découvrir ce concept, à Thierry et à moi, en 1977.